LE CAIRE, le 23 octobre (Reuters) – Entraver l’entrée des fournitures d’urgence pour la population de Gaza peut constituer un crime relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale….
LE CAIRE, le 23 octobre (Reuters) – Entraver l’entrée des fournitures d’urgence pour la population de Gaza peut constituer un crime relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale (CPI), a dit le Procureur général dans une conférence de presse dimanche en Égypte.
Karim Khan a dit également qu’Israël devait faire « des efforts visibles, sans plus de délai, pour s’assurer que les civils reçoivent la nourriture et les médicaments élémentaires ».
Les fournitures d’urgence à Gaza ont été minimales depuis qu’Israël a commencé à bombarder l’enclave palestinienne densément peuplée en réponse à l’attaque du 7 octobre par son groupe militant au pouvoir, le Hamas.
Les responsables israéliens ont dit que la nourriture, l’eau et les médicaments sont arrivés par la frontière égyptienne et qu’on s’attendait à ce que les quantités augmentent.
Les responsables des Nations Unies ont dit que les fournitures sont limitées et ne correspondent pas à l’énorme besoin sur le terrain.
Lors d’une visite inopinée en début de journée, le procureur de la CPI est allé au passage de Rafah à la frontière entre l’Égypte et Gaza et, de là, a posté une déclaration vidéo sur le réseau social X.
Khan a dit qu’il ne pouvait pas entrer à Gaza, mais qu’il espérait se rendre dans la Bande Gaza et en Israël tant qu’il est dans la région.
Le tribunal a enquêté depuis 2021 dans les territoires palestiniens occupés, à la recherche de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis là depuis 2014.
Israël, qui n’est pas membre de la CPI, a rejeté auparavant la compétence de la cour et ne participe pas officiellement à ses enquêtes.
Khan a précédemment dit que la CPI avait la compétence sur les possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis lors, et de l’attaque du 7 octobre par le Hamas en Israël, et dans le territoire de Gaza.
Reportage de Stephanie van den Berg à La Haye et de Hatem Maher au Caire. Edition par Hugh Lawson.