Déclaration d’adhésion au mouvement de Boycott, Désinvestissement, Sanctions de la Revue du Droit & du Progrès Social de l’Université de New York

Le Conseil d’Administration et les rédacteurs en chef de la Revue du Droit et du Progrès Social de la N.Y.U. 2021-2022 pour la Revue du Droit & du Progrès Social….

Le Conseil d’Administration et les rédacteurs en chef de la Revue du Droit et du Progrès Social de la N.Y.U. 2021-2022 pour la Revue du Droit & du Progrès Social de la N.Y.U.

Nous, Revue du Droit & du Progrès Social de la N.Y.U. (« RLSC ») exprimons notre ferme adhésion au mouvement de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (« BDS ») et notre solidarité avec les Palestiniens qui luttent collectivement pour leur libération.

BDS est un mouvement conduit par les Palestiniens qui exhorte à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son occupation et sa colonisation de la terre des palestiniens, à la discrimination envers les citoyens palestiniens et au déni du droit des réfugiés palestiniens à retourner chez eux.

Les institutions académiques sont une part essentielle de l’échafaudage idéologique et institutionnel du régime israélien d’occupation, de colonialisme et d’apartheid contre le peuple palestinien. Depuis sa création, l’académie israélienne a jeté son dévolu sur l’establishment politico-militaire hégémonique d’Israël et, malgré les efforts d’une poignée d’universitaires de principe, l’académie israélienne est profondément impliquée dans le soutien et la perpétuation du déni systématique par Israël des droits des Palestiniens.

Dans une petite démarche collective pour combattre cette complicité, RLSC adhère totalement aux buts des campagnes BDS de boycott des consommateurs et des universitaires. Le boycott académique cible les institutions complices, pas les individus.

RLSC rejoindra le boycott ciblé des consommateurs du Comité National du BDS palestinien. RLSC n’achètera pas de produits fabriqués par les sociétés israéliennes et/ou internationales impliquées dans la violation des droits des Palestiniens ou qui utilisent leurs services. Parmi ces sociétés, on trouve Hewlett-Packard, Sodastream, Sabra et Pillsbury.

Boycott académique des institutions complices

Le boycott institutionnel de RLSC comprendra « des événements, des activités, des accords ou des projets impliquant les institutions académiques israéliennes ou qui font par ailleurs la promotion de la normalisation d’Israël dans l’académie internationale, blanchissent les violations du droit international et des droits des Palestiniens par Israël, ou violent les lignes directrices de BDS ». RLSC boycottera en particulier :

  1. les événements organisés ou coparrainés par Israël, les institutions israéliennes complices ou leurs soutiens ou lobbies,
  2. le financement par Israël ou ses lobbies du soutien à des activités/projets académiques,
  3. les conférences ou discours dans des lieux internationaux par des officiels de l’État d’Israël ou des représentants officiels des institutions académiques israéliennes,
  4. les honneurs académiques ou reconnaissances spéciales accordées à des officiels israéliens, des représentants des institutions académiques israéliennes, ou des institutions israéliennes académiques ou de recherche, et
  5. les activités, projets ou publications académiques « fondées sur le faux postulat de symétrie/parité entre les oppresseurs et les opprimés ou qui prétendent que les colonisateurs et les colonisés sont tous deux responsables à égalité du ‘conflit’ …. » Nous trouvons que ces démarches sont des formes « intellectuellement malhonnêtes et moralement répréhensibles de normalisation » qui doivent être boycottées.

Le boycott académique est un boycott institutionnel « ancré dans les préceptes du droit international et des droits fondamentaux universels » et qui « rejette par principe le boycott des individus fondé sur leur identité (telle que la citoyenneté, la race, le genre ou la religion) ou leurs opinions ». « La simple affiliation d’universitaires israéliens » ou étudiants « à une institution académique israélienne n’est pas conséquent pas un motif d’application du boycott ». Cependant, si « un individu représente l’État d’Israël ou une institution israélienne complice (par exemple un doyen, un recteur ou un président), ou est commissionné/recruté pour participer aux efforts d’Israël pour se donner une ‘nouvelle image’, alors [ses] activités sont soumises au boycott institutionnel auquel appelle le mouvement BDS ».

BDS at NYU

RLSC reconnaît que les universités à travers le monde sont complices du régime colonial de peuplement et d’apartheid d’Israël. Les universités occultent, légitiment et perpétuent l’énorme violence qu’Israël inflige aux Palestiniens.

RLSC reconnaît et dénonce la complicité particulière de NYU dans l’apartheid israélien. Nous suivons l’Assemblée du Gouvernement des Étudiants et plus de cinquante associations étudiantes de NYU dans leur engagement dans le mouvement BDS et rejoignons GSOC-UAW Local 2110 [l’union des personnels diplômés de NYU] pour appeler l’Université de New York à :

  • Se désinvestir des institutions israéliennes et des sociétés internationales complices de la violation continue des droits fondamentaux des Palestiniens ;
  • Refuser à l’avenir de faire des affaires avec ces institutions et ces sociétés ;
  • Fermer son programme à l’université de Tel Aviv.

RLSC est fière de soutenir le mouvement BDS et d’être solidaire des Palestiniens qui résistent à leur oppression.