Nous, étudiants de l’Université Columbia, vous exhortons à écouter nos voix
S’il vous plaît, écoutez-nous – pas les personnalités politiques, les franges radicales et les médias mal avisés.
S’il vous plaît, écoutez-nous – pas les personnalités politiques, les franges radicales et les médias mal avisés.
Plusieurs centaines de membres de l’Ecole des Etudes en Sciences Sociales (EHESS) ont présenté une motion pour un cessez-le feu immédiat et durable : aucune instance de l’EHESS n’a accepté de la considérer ou de la soumettre au vote. Ils la publient aujourd’hui en affirmant leur soutien à la mobilisation étudiante et en dénonçant sa répression.
Le soutien à la Palestine s’intensifie sur les campus US et européens. Ces mobilisations, violemment réprimées, sont accusées de contribuer à une « dérive antisémite ». Mais qu’en est-il réellement ?
L’université aurait dû anticiper le chaos de la nuit de mardi — mais le personnel de sécurité était introuvable.
« Il ne reste aucune université à Gaza » peut-on lire sur une pancarte du campement de Brown pour la Palestine, qui s’est officiellement terminé hier. La pancarte faisait face au bâtiment administratif University Hall et portait le message d’un des nombreux thèmes du campement : le désinvestissement, parmi beaucoup d’autres questions, peut-être plus pressantes, est aussi une question du domaine de l’éducation. Parce que Brown a, à maintes reprises, écarté les appels au désinvestissement, sous la puissante bannière d’être une université de classe A – un titre supposé lui conférer un caractère apolitique – les quelque quatre-vingts étudiants qui ont choisi de planter des tentes en totale violation des politiques définissant la conduite à tenir par les étudiants, font valoir leur point de vue par leurs teach-in. Si Brown veut en faire une affaire d’enseignement, les étudiants en feront une affaire d’enseignement.
Vous n’assurez la sécurité de personne, sauf de vos donateurs, administrateurs et du fonds de dotation de l’université.
Campement de Solidarité avec Gaza à l’Université de Pensylvanie, Philadelphie, USA. Photo de Joe Piette.
Dans la plupart des cas de génocide, de la Bosnie à la Namibie, du Rwanda à l’Arménie, les auteurs du meurtre ont dit qu’ils agissaient en état de légitime défense. Le fait que ce qui se passe à Gaza ne ressemble pas à l’Holocauste, écrit le spécialiste de l’Holocauste Amos Goldberg, ne signifie pas qu’il ne s’agit pas d’un génocide.
Walid et moi avons échangé pendant vingt ans une correspondance politique, personnelle et philosophique. Même dans la mort, il m’accompagne sur le chemin de la vérité.
A travers les États Unis, « des têtes tombent » à la direction de quelques universités de l’Ivy League dans le cadre d’une répression dans l’ensemble des campus à l’encontre des étudiants qui protestent contre la guerre d’Israël à Gaza, mettant un coup de projecteur sur la question de la liberté d’expression dans le monde entier, a dit la Rapporteure Spéciale de l’ONU Irene Khan.