Auteur/autrice : Abbes

Mathématicien, Directeur de recherche à Paris, Secrétaire de l'AURDIP

Des réductions d’impôts en France financent la recherche militaire israélienne et la formation de soldats de Tsahal

Alors que le génocide à Gaza se poursuit, une association française récolte des dons déductibles des impôts au profit du Technion, une université d’élite israélienne au rôle central dans la formation des soldats et la recherche à vocation militaire. C’est par exemple à cette université que l’armée israélienne doit la version télécommandée du bulldozer D9, actuellement utilisé pour raser les villes de la bande de Gaza. Conjuguer partenariats éducatifs et intérêts tactiques : une discipline dans laquelle Israël excelle.

Perquisition contre l’UJFP : la répression du mouvement de solidarité avec le peuple palestinien devient folle !

L’AURDIP exprime son indignation à la suite de la perquisition du domicile d’un membre de l’UJFP, association engagée depuis sa fondation pour la justice et la paix au Proche-Orient, à laquelle elle exprime en ces circonstances sa pleine solidarité. Rien ne peut expliquer de tels procédés, sinon la volonté de briser le mouvement de solidarité avec la Palestine. Une telle décision s’inscrit dans le contexte d’un soutien tacite du gouvernement français, derrière quelques belles paroles, à la politique génocidaire d’israël et dans celui, plus général, d’une repression accrue de l’engagement citoyen, en France, pour la justice et la liberté. Si cette perquisition nous ramène à d’autres temps, elle laisse surtout présager de sombres lendemains pour les forces progressistes de notre pays. La mobilisation s’impose.

Monsieur le président, laissez-nous accueillir nos confrères et consoeurs palestinien·nes de Gaza

Depuis plus d’un mois, toutes les évacuations de Palestiniens de Gaza, sans exception, sont suspendues par les autorités françaises. Plus de 400 journalistes français et francophones réaffirment leur solidarité avec leurs confrères et consoeurs palestinien.nes qui, jour après jour, documentent la destruction de la société palestinienne de Gaza. 

LES TRAVAILLEURS DU CINÉMA S’ENGAGENT À METTRE FIN À LA COMPLICITÉ

Inspirés par les cinéastes unis contre l’apartheid qui ont refusé de projeter leurs films dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, nous nous engageons à ne pas projeter de films, à ne pas apparaître dans des institutions cinématographiques israéliennes, ni à ne pas collaborer avec elles (y compris les festivals, les cinémas, les chaînes de télévision et les sociétés de production) impliquées* dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien.

Gaza : « Cette indifférence, cette inaction, cette passivité de la communauté internationale ressemblent de plus en plus à une complicité tacite »

Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, estime, dans un entretien au « Monde », que les Etats disposent d’une « panoplie extrêmement large » pour « stopper toutes les atrocités commises » dans l’enclave.

Palestine. À New York, la subversion du droit international

La reconnaissance d’un État palestinien par plusieurs pays occidentaux est présentée comme le point fort de la prochaine réunion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, du 9 au 23 septembre 2025. En réalité, la France et l’Arabie saoudite chercheront à convaincre l’ensemble des États membres des Nations Unies de se rallier à une déclaration posant les principes de règlement du « conflit israélo-palestinien ». Un texte qui pourrait sceller l’abandon du droit international concernant la Palestine.

Classical Music For Palestine

Dans une prise de position rare, plus de 300 musiciens et musiciennes français·es et internationaux condamnent « le soutien des puissances occidentales à la politique génocidaire de l’État d’Israël, qui bafoue le droit international et ses instances en toute impunité ». Ils appellent le milieu de la musique que l’on nomme « classique » à clarifier ses positions au sujet du génocide en cours à Gaza.

« À Gaza, nos vies sont en danger à chaque instant » : lettre à Jean-Noël Barrot

« Aujourd’hui, nos vies et celles de nos familles restent sous la menace constante et dans un danger extrême ». Des familles d’universitaires et artistes de Gaza ville, bénéficiaires du programme Pause, attendent d’être évacués depuis trois mois. Ils ont envoyé une lettre à Jean-Noël Barrot, restée sans réponse. Ils décident de la diffuser.