Assez de massacres à Gaza ! Cessez-le feu immédiat !

Arrêt des bombardements et levée du Blocus
Libération des prisonniers palestiniens et des otages israéliens

Déclaration de la Commission Exécutive Nationale de la CGT-INRAE

A la vue du monde entier, le risque de Génocide caractérisé par la Cour Internationale de Justice des Nations Unies est avéré à Gaza. En 5 mois, le bilan des morts s’établit à plus de 31000 dont plus de 13000 enfants, plus que sur l’ensemble des conflits intervenus dans le Monde ces 4 dernières années Aujourd’hui la famine s’étend dans toute la bande de Gaza, un tiers des enfants de moins de 2 ans y souffrant déjà de malnutrition aigüe selon l’ONU, tandis que l’aide humanitaire est bloquée à la frontière par l’armée israélienne. Qu’est-ce-qui pourrait justifier d’utiliser volontairement la famine d’une population comme arme de guerre ? Dans le même temps, de nombreux palestiniens sont chassés de leurs terres, de leurs maisons en Cisjordanie pour laisser place à des colons.

Des manifestations ont lieu partout dans le monde, y compris en Israël, pour exiger un cessez- le- feu immédiat et l’accès de l’aide internationale aux populations palestiniennes soumises au blocus et aux bombardements de l’armée israélienne depuis bientôt cinq mois. Des voix de plus en plus nombreuses jusqu’à l’ONU et au Pape s’élèvent désormais pour arrêter ces massacres. Mais le gouvernement américain continue à livrer en masse munitions, missiles, et bombes au gouvernement de M. Netanyahou tandis que les entreprises françaises d’armement continuent leurs partenariats directs ou indirects (via des filiales dans d’autres pays européens) avec le complexe militaro-industriel d’Israël. Le gouvernement français doit cesser toute livraison d’armes, sous quelque nature que ce soit (drones, système de guidage, etc…).

En outre, notre pays doit contribuer à construire la pression sur l’Etat d’Israël afin de l’amener à un cessez- le- feu. Parmi ces mesures, le gel des relations économiques et institutionnelles doit être mobilisé.

La CGT-INRAE réitère ainsi son exigence que l’INRAE cesse toute relation avec l’entreprise israélienne Golan Heights Winer qui commercialise des vins produits dans les territoires occupés du plateau du Golan. D’ailleurs, interpellé en 2014 par des élus soutenus par la CGT, la direction de l’INRA s’était alors engagée à stopper ce contrat, ce qu’elle n’a pas fait comme elle l’a indiqué au dernier Conseil Scientifique National.

Plus globalement, comme pour l’Afrique du Sud, au moment de l’apartheid, la CGT-INRAE se prononce pour la rupture des relations institutionnelles avec les universités et centres de recherches israéliens.

La CGT-INRAE appelle les agents de l’Institut à participer aux manifestations appelées en faveur du cessez-le-feu.
Paris, le 25 Mars 2024