Source : Le Monde

Julian Fernandez et Olivier de Frouville, juristes : « Les déclarations du ministre israélien de la défense sont l’expression transparente d’une intention génocidaire à Gaza »

Dans un tweet du 19 mars, le ministre de la défense de l’Etat hébreu, Israel Katz, offre une fausse « alternative » aux Gazaouis: partir ou mourir. Dans une tribune au « Monde », les professeurs de droit international pénal estiment qu’on a rarement entendu un responsable d’Etat exprimer aussi ouvertement un projet se conformant à la définition juridique du génocide.

« Français juives et juifs, nous appelons à mener le combat contre l’antisémitisme en refusant son instrumentalisation »

Alors qu’une partie des intellectuels français juifs reprochent à la « gauche extrême » de délégitimer Israël, un collectif d’intellectuels et de militants associatifs considère, dans une tribune au « Monde », que l’antisémitisme, largement ancré à l’extrême droite, ne doit pas être utilisé pour discréditer toute critique du sionisme et empêcher la dénonciation des crimes commis par le gouvernement israélien envers les Palestinens.

Lettre ouverte au Président de la République, par Christiane Hessel, 96 ans, veuve de Stéphane Hessel.

« Mon combat de ces quarante dernière années, mon espoir, a été de voir la création d’un Etat palestinien. J’ai été une inconditionnelle de l’Etat d’Israël, comme mon mari Stéphane Hessel qui en avait vivement encouragé la création alors qu’il officiait aux Nations unies. Peut-être n’aurais-je jamais embrassé, en plus de cela, la cause palestinienne si, à l’occasion d’un voyage en Egypte à la fin de la première intifada, nous ne nous étions rendus à Gaza. Déjà, les souffrances infligées à la population enfermée nous étaient insupportables. Quiconque est allé sur place ne peut être indifférent au traitement réservé à ces femmes, ces hommes, ces enfants. »

Pourquoi la France donne des gages à Benyamin Nétanyahou après le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale

Paris a précisé, mercredi, sa position sur le mandat d’arrêt visant le premier ministre israélien, en considérant que ce dernier bénéficie de l’« immunité ». Cette déclaration, qui sape l’autorité de la CPI, a scandalisé les défenseurs des droits de l’homme.