Parlant aux députés réunis en congrès mercredi dernier, le Premier ministre de l’Espagne, Pedro Sánchez a annoncé que son gouvernement de coalition dirigé par les socialistes reconnaîtrait l’État de Palestine le 28 mai.
Parlant aux députés réunis en congrès mercredi dernier, le Premier ministre de l’Espagne, Pedro Sánchez a annoncé que son gouvernement de coalition dirigé par les socialistes reconnaîtrait l’État de Palestine le 28 mai.
Il a dit que son gouvernement rejetait ce qu’il a appelé « le massacre à Gaza et dans les Territoires palestiniens » et a réitéré ses demandes pour un cessez-le-feu et la mise en place de la solution à deux États.
Mais il a aussi dit que le temps est venu pour une action concrète.
« Le Premier ministre Netanyahou continue à se voiler les yeux et à bombarder les hôpitaux, les écoles, les maisons », a dit Sánchez. « Il continue à utiliser la faim, le froid et la terreur pour punir plus d’un million de garçons et de filles innocents — et les choses sont allées si loin que les procureurs de la Cour pénale internationale ont demandé cette semaine son arrestation pour crimes de guerre. »
Le Premier ministre espagnol a dit qu’il n’avait absolument aucun doute sur le fait que Netanyahou « n’avait aucun plan de paix pour la Palestine », ajoutant qu’il causait tant de souffrance, de destruction et d’amertume dans Gaza et dans le reste de la Palestine que la solution à deux États était maintenant en grave danger.
« Ces pays qui défendent les droits humains et le droit international basé sur des règles sont obligés d’agir — en Ukraine et en Palestine — sans double standard », a dit Sánchez.
Il a ajouté :
« Nous sommes obligés de faire ce que nous pouvons : envoyer de l’aide humanitaire, comme nous le faisons ; aider les réfugiés et les personnes déplacées, comme nous le faisons.
Mais nous devons aussi utiliser toutes les ressources politiques à notre disposition pour dire, haut et clair, que nous n’allons pas permettre que la possibilité de la solution à deux États soit détruite par la force, parce que c’est la seule solution juste et durable à ce terrible conflit.
Et c’est pourquoi je souhaite vous informer que, après avoir discuté cette décision avec les deux partis qui forment ce gouvernement de coalition progressiste — et en accord avec les sentiments de la majorité du peuple espagnol — le Cabinet de l’Espagne approuvera la reconnaissance de l’État palestinien ce mardi 28 mai. »
Son discours a été accueilli par d’immenses applaudissements dans la chambre basse du Parlement d’Espagne.