Une nouvelle note du MAP sur les entraves à la santé des Palestiniens

Aide médicale aux Palestiniens (MAP) et Médecins pour les Droits Humains-Israël (PHRI) ont lancé conjointement aujourd’hui la première note d’une série dédiée à l’investigation de la façon dont l’occupation israélienne….

Aide médicale aux Palestiniens (MAP) et Médecins pour les Droits Humains-Israël (PHRI) ont lancé conjointement aujourd’hui la première note d’une série dédiée à l’investigation de la façon dont l’occupation israélienne affecte la santé et la dignité des Palestiniens.

La première note explique comment les obstacles à la liberté de mouvement imposés par Israël empêchent certains patients palestiniens d’avoir accès à des centres de soins vitaux. Au nombre de ces obstacles se trouvent le contrôle bureaucratique des déplacements imposé par le régime de permis d’Israël et les entraves physiques que constituent le réseau de checkpoints qui contrôlent l’accès dans et hors de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est.

De nombreuses spécialités médicales telles la radiothérapie et la chirurgie cardiaque n’étant disponibles que dans des hôpitaux palestiniens de Jérusalem Est, il est vital que les patients et ceux qui les accompagnent puissent s’y rendre librement. C’est particulièrement vrai pour les patients de Gaza où le secteur de la santé a été gravement endommagé par près d’une décennie de blocus, de séparation de la Cisjordanie et de conflit à répétition.

En 2016, le taux de permis accordés pour sortir de Gaza pour des traitements à l’extérieur du territoire est tombé à son plus bas niveau en sept ans, un tiers des patients de l’année étant retardés ou refusés par les autorités israéliennes.

En janvier de cette année, un garçon de 17 ans de Gaza est mort à la suite d’un refus des autorités israéliennes de lui donner un permis pour sortir de Gaza pour un traitement d’un problème cardiaque congénital. Le même mois a vu aussi se produire à Gaza des manifestations de femmes atteintes de cancers qui n’avaient pas obtenu de permis de se déplacer pour des traitements vitaux.

La liberté de mouvement de patients et du personnel médical est vitale pour un soin efficace. Les retards d’ambulances et de permis peuvent faire manquer des rendez-vous et interrompre des traitements, mettant en danger la santé et la vie des patients.

Le droit international stipule qu’Israël, en tant que puissance occupante, a le devoir d’assurer un accès adéquat au traitement médical de la population qui est sous son contrôle. Il est vital que des gouvernements tel celui du Royaume Uni fassent pression sur le gouvernement israélien pour supprimer les obstacles au droit de se déplacer qui minent la santé.

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