D’après un rapport cité dans le Jerusalem Post, l’événement accueilli au Technion a aussi été organisé en collaboration avec la société d’armement Rafael Advanced Defense Systems et avec « le syndicat étudiant et le centre d’entreprenariat du Technion ».
Une université israélienne a accueilli un hackathon de propagande qui a vu des étudiants créer des moyens d’améliorer l’image d’Israël et d’affaiblir la campagne de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS).
Cet événement « iHack » qui s’est tenu au Technion, l’Institut de Technologie d’Israël, est le dernier exemple en date d’étudiants et d’institutions d’Israël s’engageant eux-mêmes dans l’offensive d’Israël en relations publiques à l’échelle mondiale.
Selon les organisateurs, l’événement cherchait à « rassembler une communauté d’individus créatifs, techniques et passionnés pour qu’ils travaillent ensemble par équipes, à la création de medias, de contenus, de campagnes et d’applications pour la défense d’Israël ».
Le but était de « développer des produits » avec trois objectifs : « rendre le plaidoyer pour Israël plus accessible au public ; contrer le mouvement BDS ; et donner une marque positive à Israël ».
Les étudiants du Technion à l’origine de ce projet font tous partie du dispositif « Bourse d’Israël » de l’organisation de plaidoyer pour Israël, StandWithUs.
L’hackathon a été conduit avec l’aide du Think Tank Institut Reut. Selon Reut, « le but est d’améliorer et de développer des outils qui puissent être utilisés par des militants et des organisations combattant la campagne BDS et la dé légitimation d’Israël dans le monde ».
D’après un rapport cité dans le Jerusalem Post, l’événement accueilli au Technion a aussi été organisé en collaboration avec la société d’armement Rafael Advanced Defense Systems et avec « le syndicat étudiant et le centre d’entreprenariat du Technion ».
Le directeur de la diplomatie publique du ministère israélien des affaires stratégiques et de la diplomatie publique a également assisté.
Rafael a mis à disposition 20 employés comme « formateurs » et « d’autres experts dans les domaines du software, de l’ingénierie, de la science politique, du marketing et de la conception graphique ».
Sous la direction d’un employé de Rafael, Ezra (dont le nom de famille a été retiré), un groupe a créé un « dôme de fer diplomatique (Iron Dome) ». D’après l’article, « l’équipe a imaginé un missile, en position anti-Israël et son application d’Iron Dome devant l’intercepter ».