Source : AURDIP

Lettre de l’AURDIP au Ministre de l’Enseignement Supérieur concernant l’obligation de réexaminer les accords de coopération universitaire avec Israël

« Monsieur le Ministre, réexaminer les accords de coopération avec les universités israéliennes et les entreprises internationales à la lumière des récentes décisions de la CIJ, n’est pas une « prise de position de nature politique ». C’est une obligation légale, et même morale, qui s’impose à la France, et à toutes ses universités »

La liberté d’expression dans les universités

Gina Romero, rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de rassemblement et la liberté d’association vient de publier une liste de recommandation aux universités du monde entier pour gérer les expressions de solidarité avec le peuple palestinien. On le trouvera en pièce jointe. On pourra comparer ce texte à la circulaire adressée par le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur aux présidents d’université, également en pièce jointe, et juger par ce contraste de l’état de la liberté d’expression en France.

Suspension d’un enseignant pour ses vues sur Gaza : l’AURDIP appelle au respect de la liberté d’expression à TSE

Le président de l’AURDIP a écrit au directeur de TSE pour dénoncer la suspension de quatre mois d’un enseignant ayant évoqué la guerre à Gaza lors d’un cours de mathématiques. Il critique cette sanction comme disproportionnée et appelle TSE à se pencher sérieusement sur la situation économique et sociale à Gaza, en Cisjordanie et à Jerusalem-Est, ce que l’on appelle généralement le dé-développement de la Palestine, plutôt que de clouer au pilori un malheureux enseignant qui a osé aborder le sujet.

Lettre de l’AURDIP concernant la motion adoptée par le CA de l’ENS sur Gaza

Ivar Ekeland, président de l’AURDIP, a écrit au directeur de l’École Normale Supérieure de Paris et à la présidente du Conseil d’Administration pour exprimer sa satisfaction quant à l’adoption par le CA d’une motion sur Gaza. Cependant, il a également manifesté son inquiétude concernant la suppression, dans la version adoptée, de toute référence à l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice du 26 janvier 2024, présente dans la motion initialement proposée par les élèves.