Nous, les soussignés membres de la communauté universitaire de Princeton, sommes profondément préoccupés par l’occupation militaire israélienne de la Cisjordanie et le blocus de la bande de Gaza, qui sont….
Nous, les soussignés membres de la communauté universitaire de Princeton, sommes profondément préoccupés par l’occupation militaire israélienne de la Cisjordanie et le blocus de la bande de Gaza, qui sont à l’origine de graves violations des droits humains des Palestiniens.
L’armée israélienne occupe la Cisjordanie depuis près d’un demi-siècle, en violation de la Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations-Unies. La violence disproportionnée contre les civils durant les engagements militaires israéliens dans Gaza en 2008-2009, 2012 et 2014, a été condamnée par beaucoup, notamment les Nations-Unies et Amnesty International. Les colonies israéliennes, illégales en vertu de la Convention de Genève, et illégitimes selon le Département d’État des États-Unis, continuent de s’étendre en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, malgré une condamnation internationale.
De nombreuses sociétés profitent de l’occupation militaire et du blocus illégaux israéliens. Parmi elles : Caterpillar, qui fournit les bulldozers utilisés pour démolir les maisons palestiniennes ; Hewlett-Packard, qui produit les bioscanners utilisés pour établir le profil des Palestiniens et les suivre à la trace dans leurs mouvements ; et Combinet Systems, qui fabrique les gaz lacrymogènes utilisés contre les manifestants non violents.
Il est temps pour notre université de rejoindre des institutions comme l’Église presbytérienne (USA), l’Église méthodiste unie, l’Église mennonite, la Corporation fiduciaire des amis quakers, et l’Association de rentes et d’assurances des enseignants (TIAA-CREF), en se désinvestissant de telles sociétés.
Nous, par conséquent, appelons l’université de Princeton à se désinvestir de toutes les sociétés qui contribuent ou tirent profit de l’occupation israélienne de la Cisjordanie, tant que l’État d’Israël ne se conformera pas à la Résolution 242 des Nations-Unies, n’aura pas mis fin à son occupation militaire de la Cisjordanie et n’aura pas levé son blocus de Gaza.
Cette pétition a recueilli plus de 500 signatures, dont plus de 430 d’étudiants de premier ou deuxième cycle.
Vous pouvez ajouter votre signature ici.
Alumni devrait signer la pétition Alumni ici.
Les membres de la famille et de la communauté doivent signer la pétition de la communauté ici.