Israël/Gaza : Communiqué de Peace Lines

Face à l’insoutenable guerre d’usure entre Gaza et Israël, nous exhortons tous les dirigeants présentement impliqués dans des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent à respecter les critères humanitaires universels…..

Face à l’insoutenable guerre d’usure entre Gaza et Israël, nous exhortons tous les dirigeants présentement impliqués dans des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent à respecter les critères humanitaires universels. Les mécanismes de guerre imprévisibles qui tiennent les civils en otages, des deux côtés, doivent être exposés pour ce qu’ils sont : contre-productifs, facteurs de terreur.

Dans leur appel retentissant, plus de 300 survivants de l’Holocauste et leurs descendants nous le rappellent : « Rien ne peut justifier le bombardement d’abris des Nations Unies, de maisons, d’hôpitaux et d’universités. Rien ne peut justifier que l’on prive les gens d’eau et d’électricité. »

1.800.000 personnes sont sous blocus depuis sept ans, ce qui en fait le plus long siège de l’histoire moderne. 500.000 personnes ont été déplacées à Gaza. Autour de Gaza, 70% des Israéliens ont dû évacuer leurs domiciles.

Depuis 2008, 68 Prix Nobel et 584 parlementaires européens (203 en exercice) se sont engagés avec l’o.n.g. Peace Lines dans la « Campagne Ouvrez les Portes ». Ses quatre objectifs fondamentaux demeurent :

– Il faut en finir avec le siège de Gaza. Israël doit permettre à gaza de s’ouvrir au monde, de sorte à garantir la possiblité d’une économie viable, et améliorer la situation humanitaire.

– Les Palestiniens doivent mettre fin à tout tir de roquettes contre Israël.

– Il faut en finir avec le cycle de représailles mortelles, y compris la politique d’exécutions extra-légales.

– Au titre de mesures pour rétablir la confiance, les Israéliens, qui détiennent plus de 5.000 hommes et 15 femmes dans leurs prisons, doivent libérer un nombre significatif de femmes détenues, de malades, ceux qui sont les plus âgés, au terme de longues condamnations, ainsi que les prisonniers en détention administrative, y compris tous les membres élus de la législature palestinienne (36 à ce jour), sans oublier 200 mineurs détenus.

La poursuite de ces objectifs implique des négociations crédibles entre le gouvernement israélien et le gouvernement palestinien. De sorte que les deux peuples puissent vivre dans la sécurité, la dignité et la justice, nous en appelons à l’Union Européenne – en raison de son long passé dans l’histoire du Proche Orient – à assumer sa responsabilité propre en tant que garante d’une résolution soutenable.