Tulkarem (Ma’an) – Les forces israéliennes ont lancé un raid mardi contre l’université al-Khadouri, district de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, et ce pour la deuxième journée….
Tulkarem (Ma’an) – Les forces israéliennes ont lancé un raid mardi contre l’université al-Khadouri, district de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, et ce pour la deuxième journée consécutive, déclare l’administration de l’université dans un communiqué.
L’administration affirme que les forces israéliennes ont d’abord investi l’université le lundi, obligeant le personnel à ouvrir les principales portes du département d’ingénierie de l’université. Pendant le raid, les fores auraient saccagé le bâtiment et se seraient emparées d’affiches et brochures du campus.
Dix-huit heures plus tard, le mardi, l’administration indique que les forces israéliennes sont revenues, reprenant leur mise à sac du campus.
L’administration de l’université a condamné « les violations israéliennes contre l’université ».
L’administration a exhorté les organisations internationales à décider d’actions contre le mépris d’Israël pour les établissements d’enseignement.
Les forces israéliennes ont investi régulièrement les campus universitaires à travers le territoire palestinien occupé tous ces derniers mois.
Depuis qu’une vague de troubles s’est mise à balayer le territoire palestinien occupé, en octobre, l’université Al-Quds, à Abu Dis, en particulier, s’est retrouvée le point central d’affrontements violents entre étudiants palestiniens et soldats israéliens.
Le 29 janvier, des centaines de soldats israéliens ont envahi l’université ouverte d’Abu Dis, confisquant le matériel et les documents de son syndicat étudiant.
Précédemment, en janvier, l’université Birzeit à Ramallah condamnait un raid de l’armée israélienne sur son campus, raid durant lequel les forces israéliennes s’emparèrent ou endommagèrent du matériel universitaire.
« L’université de Birzeit condamne cette agression et le non-respect flagrant de l’inviolabilité du campus de l’université », déclare l’université. « Il s’agit d’une agression militaire belligérante contre l’université, contre notre droit à l’éducation et contre tous les principes impliqués dans la liberté d’enseignement ».