Le monde universitaire indien aux temps du génocide
Il est de notre devoir, en tant qu’universitaires et scientifiques, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il change de politique
Il est de notre devoir, en tant qu’universitaires et scientifiques, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il change de politique
Un groupe d’universitaires rejette fermement et condamne la campagne de dénigrement toxique visant M. Massimiliano Cali, économiste principal à la Banque mondiale. M. Cali est le mari de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967. Il est clair qu’il est pris pour cible par des acteurs malveillants tels que « UN Watch », une organisation connue pour ses nombreuses campagnes de dénigrement contre les détracteurs d’Israël, dans le but malveillant de délégitimer et de réduire au silence Mme Albanese dans son rôle de rapporteuse spéciale. Cette campagne fait suite aux sanctions honteuses imposées à Mme Albanese par le gouvernement américain, et intervient à un moment où le gouvernement israélien intensifie sa guerre contre Gaza, une guerre que de nombreuses institutions respectées et experts de renom ont qualifiée de génocidaire. [Seule la version anglaise fait autorité.]
L’AURDIP exprime son indignation à la suite de la perquisition du domicile d’un membre de l’UJFP, association engagée depuis sa fondation pour la justice et la paix au Proche-Orient, à laquelle elle exprime en ces circonstances sa pleine solidarité. Rien ne peut expliquer de tels procédés, sinon la volonté de briser le mouvement de solidarité avec la Palestine. Une telle décision s’inscrit dans le contexte d’un soutien tacite du gouvernement français, derrière quelques belles paroles, à la politique génocidaire d’israël et dans celui, plus général, d’une repression accrue de l’engagement citoyen, en France, pour la justice et la liberté. Si cette perquisition nous ramène à d’autres temps, elle laisse surtout présager de sombres lendemains pour les forces progressistes de notre pays. La mobilisation s’impose.
Depuis plus d’un mois, toutes les évacuations de Palestiniens de Gaza, sans exception, sont suspendues par les autorités françaises. Plus de 400 journalistes français et francophones réaffirment leur solidarité avec leurs confrères et consoeurs palestinien.nes qui, jour après jour, documentent la destruction de la société palestinienne de Gaza.
Inspirés par les cinéastes unis contre l’apartheid qui ont refusé de projeter leurs films dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, nous nous engageons à ne pas projeter de films, à ne pas apparaître dans des institutions cinématographiques israéliennes, ni à ne pas collaborer avec elles (y compris les festivals, les cinémas, les chaînes de télévision et les sociétés de production) impliquées* dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien.
Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, estime, dans un entretien au « Monde », que les Etats disposent d’une « panoplie extrêmement large » pour « stopper toutes les atrocités commises » dans l’enclave.
La reconnaissance d’un État palestinien par plusieurs pays occidentaux est présentée comme le point fort de la prochaine réunion de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, du 9 au 23 septembre 2025. En réalité, la France et l’Arabie saoudite chercheront à convaincre l’ensemble des États membres des Nations Unies de se rallier à une déclaration posant les principes de règlement du « conflit israélo-palestinien ». Un texte qui pourrait sceller l’abandon du droit international concernant la Palestine.
Sans moyens de se déplacer, sans lieu sûr où se réfugier, de nombreux Palestiniens n’ont pas d’autre choix que de rester dans la ville de Gaza malgré l’intensification de l’offensive militaire.
Alors que le génocide israélien actuel contre les Palestiniens de Gaza, soutenu par les États-Unis, va entrer dans sa troisième année, les États-Unis (USA), plutôt que de mettre fin à leur complicité avec Israël, ont imposé des sanctions contre Al-Haq, Al Mezan et le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme (PCHR) – principales organisations de défense des droits de l’Homme qui travaillent à la responsabilité pénale intersectionnelle pour les auteurs de crimes atroces en Palestine.
Dans une prise de position rare, plus de 300 musiciens et musiciennes français·es et internationaux condamnent « le soutien des puissances occidentales à la politique génocidaire de l’État d’Israël, qui bafoue le droit international et ses instances en toute impunité ». Ils appellent le milieu de la musique que l’on nomme « classique » à clarifier ses positions au sujet du génocide en cours à Gaza.