Catégorie : Tribunes

L’engagement de l’Université de Valence envers la Palestine

L’Université de Valence persiste dans son engagement ferme envers ses valeurs : la paix, la justice, les droits humains et la démocratie. Elle condamne les actions militaires israéliennes qui ont fait des dizaines de milliers de morts, de blessés et de déplacés. Elle s’engage à ne signer aucun contrat ou accord de collaboration avec les institutions, universités et centres de recherche israéliens, tant que les crimes contre l’humanité infligés au peuple palestinien et la violation systématique et massive des droits humains ne cessent pas.

La Faculté des Sciences de l’Activité Physique et du Sport demande l’exclusion d’Israël des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris

Le conseil de la Faculté des sciences de l’activité physique et du sport de l’Universitat de València a approuvé à l’unanimité l’exclusion d’Israël des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. La direction de la faculté estime que la participation de l’État d’Israël aux jeux constitue une acceptation tacite de ses crimes contre l’humanité.

L’Institut néerlandais d’étude avancée : Soutien aux libertés académiques pour tous les universitaires

En tant qu’institut de recherche nous choisissons de ne pas publier des déclarations politiques générales, bien qu’évidemment, nous condamnions tourte violence contre des civils. Nous sommes particulièrement concernés par les situations dans lesquelles les libertés académiques sont menacées, notamment celles qui ont suivi les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre et la guerre d’Israël à Gaza, en particulier le scholasticide qui a totalement dévasté les infrastructures académiques de Gaza.

Le langage orwellien du MIT masque sa position sur les manifestations pour Gaza

Dans le roman 1984 de George Orwell, un langage fictionnel, le novlangue, est conçu pour contrôler les esprits humains et cacher la réalité — par exemple, en affirmant que « la guerre est la paix » et « l’ignorance est une force », ou dans le cas de mon Haïti natale, en appelant une invasion violente « une mission de maintien de la paix » — afin que les classes dirigeantes du monde, aka « Big Brother », puissent renforcer le pouvoir de leurs régimes totalitaires. Au cours des derniers mois, cette utilisation dystopique du langage comme arme politique pour une variété d’objectifs néfastes (gaslighting, déshumanisation et fabrication du consentement) s’est intensifiée dans le contexte de la guerre contre Gaza, des manifestations et contre-manifestations associées, et de la répression policière sur les campements étudiants contre le génocide. Plus surprenant, la langue de bois a imprégné même des débats, liés à l’enseignement, avec les collègues de mon propre département du MIT sur ce qu’il est « approprié » d’enseigner en linguistique et sur ce que mon expertise (ou manque allégué de la dite expertise) devrait m’autoriser à enseigner. Est-ce que l’ignorance est vraiment une force, même au MIT, même parmi les linguistes ? Si la linguistique était conçue comme un outil indispensable pour dévoiler les distortions sémantiques du novlangue et pour promouvoir la libération et la construction communautaire, elle pourrait aider à inaugurer un monde meilleur.