Catégorie : Tribunes

La tribune de Sari Hanafi sur le lendemain de Gaza que « Le Monde » a refusée

Le sociologue franco-palestinien Sari Hanafi a été sollicité par Le Monde pour écrire une tribune sur « l’après-Gaza ». Après deux semaines de silence, il a finalement essuyé un refus. En cause : « Les termes utilisés ne conviennent pas à notre publication. Parler par exemple de « résistance armée » en référence aux actions du Hamas ne correspond pas à notre manière d’aborder les choses. Cela laisse penser que nos perspectives respectives sont trop éloignées pour être réconciliées. »
À l’heure où un colloque consacré à la Palestine est censuré au Collège de France suite à des pressions gouvernementales, Orient XXI publie ici la réponse de Sari Hanafi au Monde ainsi que la tribune refusée.

Alors que le ministre de l’ESR, Philippe Baptiste joue les censeurs auprès du Collège de France sur un colloque universitaire, Emmanuel Droit essaye de faire de même à Sciences Po Strasbourg.

Nous apprenons aujourd’hui dans un article de Blast que le directeur de Sciences Po Strasbourg “écrit à son réseau afin d’obtenir des informations qui lui serviraient à prévenir la présidence de l’université de Strasbourg contre l’historienne et anthropologue Stéphanie Latte Abdallah.

Interdiction du colloque « La Palestine et l’Europe » au Collège de France : « Cette décision ouvre la voie à une ère de censure institutionnelle »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de plus de 250 universitaires, parmi lesquels Jean-François Bayart, Judith Butler et Pierre-Cyrille Hautcœur, s’élève contre l’interdiction de l’événement. Ils y voient une « atteinte sans précédent à la liberté académique ».

Communiqué de presse : le Collège de France cède aux pressions et annule le colloque « La Palestine et l’Europe »

Nous avons le regret d’annoncer que l’administrateur du Collège de France a décidé d’annuler le colloque « La Palestine et l’Europe : poids du passé et dynamiques contemporaines » – prévu les 13 et 14 novembre – pourtant programmé depuis plusieurs mois par la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe du Collège de France et le Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (CAREP Paris).