Des centaines de milliers de Palestiniens fuient la ville de Rafah, au sud, dans l’un des plus grands déplacements de masse de la guerre.
Un bombardement israélien sur un école transformée en abri dans la ville de Gaza a tué au moins 27 personnes, ont dit les sauveteurs, et des centaines de milliers de personnes de la région de Rafah s’enfuient, dans l’un des plus grands déplacements de la guerre, au milieu de la campagne d’Israël récemment annoncée pour « diviser » la Bande de Gaza.
Trois missiles ont frappé l’école Dar al-Arqam du quartier d’Al-Tuffah jeudi après-midi, a dit le porte-parole de l’agence de défense civile, Mahmoud Bassal, tuant plusieurs enfants et blessant 100 personnes.
Le bâtiment était utilisé comme abri pour les Palestiniens déplacés de leurs maisons. Dans une déclaration, l’armée israélienne a dit qu’elle avait pris des précautions pour éviter les victimes civiles dans le bombardement de ce qui a été décrit comme un centre de contrôle du groupe militant du Hamas.
Vingt autres personnes ont été tués dans une frappe aérienne à l’aube sur Shejaia dans la banlieue de la ville de Gaza, portant à 97 le nombre total de victimes rapporté par le ministère local de la Santé dans les dernières 24 heures.
La vague intense de bombardements israéliens se produit dans le cadre d’une extension majeure des opérations aériennes et terrestres des Forces de défense d’Israël (FDI) dans le territoire palestinien assiégé, après la décision d’Israël d’abandonner il y a deux semaines le cessez-le-feu entré en vigueur deux mois auparavant.
L’armée israélienne a dit jeudi avoir frappé plus de 600 « cibles terroristes » dans toute la Bande de Gaza depuis qu’elle a repris ses frappes aériennes à large échelle le 18 mars. Le ministère de la Santé de Gaza, sur lequel les Nations Unies s’appuient pour les données sur les victimes, dit que 1163 personnes ont été tuées dans les bombardements depuis l’effondrement du cessez-le-feu.