Samedi, le Hamas a commis un crime choquant dont les dimensions horribles apparaissent peu à peu au grand jour. Des centaines de militants palestiniens ont pénétré sur le territoire israélien et ont ouvert le feu sans discrimination, tuant des centaines de civils et en blessant des milliers. Ils ont incendié des maisons avec leurs occupants et ont enlevé plus de 100 personnes – dont des enfants, des femmes et des personnes âgées – pour les utiliser comme monnaie d’échange. De nombreuses autres personnes sont toujours portées disparues, sans que l’on sache ce qu’elles sont devenues.
Les témoignages et les images affluent de personnes enfermées chez elles pendant des heures, terrifiées, alors que des militants errent, tirant à l’extérieur et même à l’intérieur de la maison ; de personnes prises en otage ; de fêtards fuyant dans toutes les directions sous les tirs, avec des centaines de morts ; et de familles qui ne savent toujours pas ce qu’il est advenu d’êtres chers emmenés dans la bande de Gaza.
Israël ne peut certainement pas se prévaloir d’une supériorité morale. Les ministres du gouvernement israélien qui appellent maintenant à tuer, détruire, écraser et même affamer les habitants de Gaza oublient que c’est déjà la politique israélienne. L’armée bombarde actuellement Gaza alors qu’il est clair, une fois de plus, que de nombreuses victimes sont des civils, y compris des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Les attaques intentionnelles contre les civils sont interdites et inacceptables. Rien ne peut justifier de tels crimes, qu’ils soient commis dans le cadre d’une lutte pour se libérer de l’oppression ou qu’ils soient revendiqués dans le cadre d’une guerre contre la terreur.
Abandonner le principe moral fondamental selon lequel tous les êtres humains ont été créés égaux (« b’tselem elohim »), c’est perdre son humanité.