La Longue Guerre Contre Gaza

En cinquante-six ans, Israël a changé Gaza, d’une économie fonctionnelle en une dysfonctionnelle, d’une société productive en une société appauvrie.

Gaza est en train d’être dévastée sous nos yeux. L’objectif proclamé de l’attaque d’Israël, qui a tué jusqu’à présent plus de 19400 personnes, est de « détruire le Hamas », en représailles pour son attaque qui a tué 1200 personnes dans le sud d’Israël en octobre. Mais plusieurs critiques, par exemple Husam Zornlot, l’ambassadeur palestinien au Royaume-Uni, ont soutenu de manière convaincante que l’objectif d’Israël est moins de vaincre le Hamas — ce qui serait impossible de toute façon — que d’expulser enfin les Palestiniens de Gaza sans censure ni sanction internationales [1].

Les preuves de leurs affirmations sont de plus en plus nombreuses. Mi-octobre, le ministre du renseignement d’Israël a rédigé un document « de réflexion » proposant le transfert forcé et permanent des 2,3 millions de résidents de Gaza dans la Péninsule du Sinai. Le ministre a moins d’influence que son nom ne le suggère, mais ses idées de politique sont néanmoins distribuées aux gouvernements et aux services de sécurité. En novembre, un responsable de l’USAID [l’Agence des États-Unis pour le développement international] a approché un de mes collègues et l’a questionné sur la possibilité de construire une cité de tentes dans le Sinai, cité qui serait suivie par un arrangement plus permanent quelque part dans la partie septentrionale de la péninsule. Plus tard dans le mois, le quotidien Israel Hayom a révélé que le Premier ministre Benjamin Netanyahou cherche à « réduire le nombre de citoyens palestiniens dans la Bande Gaza au minimum possible ».

La profanation actuelle de Gaza est la dernière étape d’un processus qui a pris des formes de plus en plus violentes au cours du temps [2]. Dans les cinquante-six ans depuis l’occupation de la Bande de Gaza en 1967, Israël a changé Gaza, d’un territoire politiquement et économiquement intégré à Israël et à la Cisjordanie en une enclave isolée, d’une économie fonctionnelle en une dysfonctionnelle, d’une société productive en une société appauvrie. Elle a aussi éliminé les résidents de Gaza de la sphère de la politique, faisant d’un peuple aux revendications nationalistes une population dont la majorité a besoin d’une certaine forme d’aide humanitaire pour survivre.

La violence à Gaza n’a pas été seulement, ni même principalement, une affaire militaire, comme ce l’est maintenant. Elle a été une affaire d’actes quotidiens, ordinaires : la lutte pour accéder à l’eau et à l’électricité, pour nourrir ses enfants, pour trouver un travail, pour aller à l’école en sécurité, pour atteindre un hôpital, et même pour enterrer un proche. Pendant des décennies, la pression sur les Palestiniens de Gaza a été immense et incessante. Le dommage qu’elle a causé — de hauts niveaux de chômage et de pauvreté, la destruction étendue des infrastructures et la dégradation de l’environnement, y compris une contamination dangereuse de l’eau et du sol, parmi d’autres facteurs — est devenu une condition permanente.

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Ma première visite à Gaza remonte à 1985, lorsque j’étais une étudiante récemment diplômée. Immédiatement, j’ai aimé les résidents locaux qui m’ont accueillie, en tant que juive, américaine, et femme. A cette époque, une des premières questions qui m’était posée était : « Etes-vous chrétienne? Quand les gens apprenaient que j’étais juive, il y avait un choc initial, de la confusion, mais aussi de la curiosité. Une fois que j’avais expliqué que j’étais là pour apprendre quelque chose sur leur société et sur leur économie et sur la façon dont l’occupation affectait leurs vies, il ne fallait pas longtemps pour gagner leur confiance. En fait, être juive est devenu un atout : des gens qui me connaissaient à peine m’ont invitée dans leurs maisons et leurs boutiques. Beaucoup m’aideraient plus tard à rassembler des données quand j’ai vécu à Gaza pendant la première Intifada, ou soulèvement, qui a commencé en 1987 [3].

J’avais beaucoup à apprendre, mais il était clair dès le début que Gaza avait été historiquement le centre de la résistance palestinienne à l’occupation, une fierté pour ceux avec qui j’ai travaillé et vécu. Cela a aussi été le centre de la mémoire historique palestinienne. La grande majorité des résidents viennent de familles qui ont été victimes en 1948 du nettoyage ethnique d’endroits comme Isud, al-Majdal et al-Faluja. Parmi mes premiers souvenirs de Gaza figurent les jeunes enfants réfugiés me décrivant en détail les maisons et les villages où leurs grands-parents avaient vécu, mais qu’eux-mêmes n’avaient jamais vus. Ils connaissaient intimement, de manière frappante, les foyers de leurs ancêtres. Je me souviens du plaisir qu’ils prenaient dans leur pouvoir de description et de l’auto-estime que cela leur donnait.

Israël n’a jamais su quoi faire de cette minuscule bande de terre. Depuis le début de l’occupation, les dirigeants du pays ont reconnu que Gaza devrait être pacifié pour empêcher la création d’un État palestinien — leur objectif principal — et pour minimiser la résistance palestinienne s’ils allaient annexer la Cisjordanie. Pendant les deux premières décennies de l’occupation, de la guerre des Six Jours en 1967 au début de la première Intifada, leur tactique préférée était de contrôler l’économie de Gaza. Plus de 100000 Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie travaillaient à l’intérieur d’Israël. Les territoires [palestiniens] formaient ensemble le deuxième plus grand marché d’exportation d’Israël après les États-Unis et ils en sont venus à dépendre lourdement d’Israël pour l’emploi et le commerce. Le résultat était une combinaison de prospérité au niveau individuel — les standards de vie se sont améliorés — et de stagnation au niveau communautaire. Les secteurs productifs propres de Gaza — dont l’industrie et l’agriculture — ont reçu peu d’investissement, ce qui empêchait leur développement.

La première Intifada a montré clairement que cette stratégie de pacification avait échoué. Des standards de vie améliorés ne pouvaient plus longtemps compenser l’absence de liberté. Avec les Accords d’Oslo de 1993 qui ont marqué la fin de la première Intifada, la politique israélienne a évolué de la régulation de l’économie de Gaza à sa réduction puis à sa désactivation en empêchant le commerce traditionnel et le mouvement des travailleurs entre Gaza et ses marchés principaux en Israël et en Cisjordanie. Il est souvent dit que cette stratégie a commencé en 2007, quand le Hamas, ayant vaincu le Fatah dans les élections législatives de l’année précédente, a pris le contrôle de Gaza. Cette année-là, Israël a imposé un blocus qui limitait sévèrement à la fois le commerce avec Gaza et l’entrée de produits alimentaires spécifiques dans la Bande. Mais le blocus — maintenant dans sa dix-septième année — n’est qu’une forme plus extrême des mesures qui étaient déjà en place.

Au début de 1991 — avant que le Hamas ne commence à lancer des roquettes et à orchestrer des bombardements suicides — Israël a commencé à restreindre et à bloquer périodiquement le mouvement des travailleurs depuis Gaza et vers Gaza, ainsi que le commerce dont sa petite économie dépendait de manière disproportionnée. Initialement l’objectif était de contenir et de supprimer l’agitation. Mais comme l’a écrit la journaliste israélienne Amira Hass, cela « s’est rapidement développé en quelque chose d’une portée bien plus étendue » [4]. En janvier 1991, Israël a annulé le permis général de sortie qui rendait possible pour les Palestiniens de circuler librement en Israël, en Cisjordanie et à Gaza. Les Palestiniens ont dû après cela obtenir des permis individuels pour quitter Gaza ou la Cisjordanie, même pour voyager de l’un à l’autre. Au cours du temps, ces permis ont été soumis à des critères politiques et sécuritaires de plus en plus stricts. « La Guerre du Golfe », a écrit Hass, a fourni l’occasion de renverser une situation de libre circulation pour beaucoup et d’interdiction pour quelques-uns. A partir de ce moment, il y a eu un refus global du droit de circuler pour tous les Palestiniens, avec des exceptions pour certaines catégories explicites —incluant les travailleurs, les marchands, les personnes ayant besoin d’un traitement médical, des collaborateurs et d’importantes personnalités palestiniennes.

La suppression du permis de sortie général a marqué le début de la politique de fermeture d’Israël. Après une série d’attaques à l’intérieur d’Israël en 1993, « le commandant militaire a émis une autre ordonnance supprimant les permis de sortie personnels », selon HaMoked, une ONG de défense des droits humains à base israélienne aidant les Palestiniens. « En pratique, cette ordonnance, qui a été continûment renouvelée, a établi la ‘fermeture générale’ des Territoires effective jusqu’à aujourd’hui ». Comme l’a dit B’Tselem, un autre groupe de défense des droits qui se concentre sur la Cisjordanie et Gaza, « Isoler la Bande de Gaza du reste du monde, y compris en la séparant de la Cisjordanie, fait partie d’une politique israélienne de longue durée ».

Cette politique de séparation et de confinement est devenue plus explicite après les Accords d’Oslo. En 1994, Israël a construit une clôture autour de Gaza, la première de plusieurs enceintes. Quand la deuxième Intifada a éclaté en 2000, des restrictions de déplacement ont été placées sur les Gazaouis, y compris les étudiants, qui n’ont pu poursuivre des études supérieures en Cisjordanie. « L’entrée des résidents de Gaza en Israël avec l’objectif de rendre visite à sa famille ou de retrouver un conjoint a été interdite », selon les mots de B’Tselem.

Les visites de citoyens palestiniens d’Israël et de résidents de Jérusalem-Est à des parents de Gaza ont été réduites au minimum. De plus, Israël a sévèrement restreint pour toute la population de Gaza la possibilité de voyager à l’étranger, beaucoup subissant une interdiction totale. Importation et exportation ont été réduites, et souvent arrêtées. Israël a aussi banni la plupart des résidents de Gaza du travail à l’intérieur d’Israël, ôtant la source de revenus de dizaines de milliers d’entre eux.

En 2005, Israël s’est « désengagé » de la Bande, enlevant toutes ses colonies et ses forces militaires. Les responsables israéliens ont depuis soutenu que cela mettait formellement fin à l’occupation de Gaza par leur pays. Selon le droit international, cependant, Israël demeure un occupant, puisqu’il maintient « un contrôle effectif » sur les frontières de Gaza (sauf pour Rafah contrôlé par l’Égypte), l’accès par mer, l’espace aérien et le registre de population [5]. Au cours du temps, il est devenu plus difficile à la fois pour les décideurs politiques d’imaginer un règlement politique qui traiterait la Bande de Gaza et la Cisjordanie comme une entité unique et pour les Palestiniens eux-mêmes d’imaginer un avenir collectif.

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Un autre effet crucial de la politique israélienne — plus évident après l’arrivée au pouvoir du Hamas en 2007 — a été de changer l’occupation d’un problème politique et juridique avec une légitimité internationale en une dispute sur les frontières à laquelle s’appliquent les règles du conflit armé. Israël en fait reformule sa relation avec Gaza, de l’occupation à la guerre, comme en témoignent les nombreuses attaques mortelles qu’il a lancé sur le territoire au cours des dix-sept dernières années — parmi elles l’Opération Pluies d’été (2006), l’Opération Hiver chaud (2008), l’Opération Plomb durci (2008-09), l’Opération Pilier de défense (2012), l’Opération Bordure protectrice (2014), l’Opération Gardien des murailles (2021), l’Opération Aube naissante (2022) et l’Opération Bouclier et Flèche (2023). Ses alliés internationaux ont rapidement accepté ce changement : la Bande de Gaza en est venue à être identifiée uniquement avec le Hamas et traitée comme une entité étrangère hostile.

Avec cette nouvelle approche, Israël a renoncé complètement à l’idée que Gaza pourrait avoir une économie de marché. « Dans le cadre du plan d’embargo global contre Gaza », ont écrit de Tel Aviv des responsables des États-Unis en novembre 2008, «  des responsables israéliens ont confirmé … à de multiples occasions qu’ils ont l’intention de maintenir l’économie gazaouie au bord de l’écroulement sans la pousser tout à fait par-dessus bord ». Plus spécifiquement, ils visaient à la conserver « en fonctionnement, au plus bas niveau possible compatible avec le fait d’éviter une crise humanitaire » [6]. L’objectif, autrement dit, n’était pas d’élever les gens au-dessus d’un standard humanitaire spécifique, mais de s’assurer qu’ils restaient au niveau de ce standard ou même plus bas.

Depuis 2010, Israël a périodiquement allégé les restrictions, mais le blocus a néanmoins presque entièrement détruit l’économie de Gaza. À la veille du conflit actuel, le taux de chômage était de 46,4%. (En 2000, avant le blocus, il était de 18,9%.) Approximativement 65% de la population était en insécurité alimentaire, c’est-à-dire qu’ils ne pouvaient pas accéder de manière certaine à suffisamment d’aliments nutritifs pour répondre à leurs besoins, et 80% avaient besoin d’une forme ou d’une autre d’assistance internationale pour nourrir leurs familles.

Le résultat peut-être le plus frappant de cette politique a été la transformation des Palestiniens de Gaza d’une communauté avec des droits nationaux, politiques et économiques en un problème humanitaire. Les besoins de plus de deux millions de personnes ont été réduits à des sacs de farine, de riz et de sucre — une assistance pour laquelle la communauté internationale était, et reste, entièrement responsable. Gaza ne pouvait avoir que l’expérience du secours, pas celle du progrès. L’humanitarisme est depuis devenu la principale voie par laquelle les donateurs internationaux interagissent avec les Palestiniens de Gaza — de fait, un outil que l’armée israélienne utilise pour gérer une population indésirable, sans vision de quoi que ce soit, sauf plus de gestion. « La Cisjordanie et Gaza sont maintenant presque complètement déconnectés », affirmait en 2008 un rapport de la Banque mondiale « Gaza se transformant brutalement d’une route commerciale potentielle en une plaque tournante emmurée de dons humanitaires ».

Israël a, en d’autres termes, créé un problème humanitaire pour gérer un problème politique. Il n’a pas seulement contraint l’intervention humanitaire, il a transformé la vie ordinaire en guerre par d’autres moyens, en utilisant la menace d’une catastrophe comme une forme de gouvernance et la souffrance comme un instrument de contrôle. Jusqu’à récemment, l’objectif était d’éviter un désastre à large échelle comme la famine.

Maintenant cet objectif a été supplanté. Pendant les dix dernières semaines, à l’exception d’une « pause humanitaire » d’une semaine, Gaza a subi un siège total ; Israël a virtuellement arrêté l’entrée de carburant et restreint l’entrée de nourriture, parmi d’autres nécessités critiques.

On a dit aux Palestiniens qui ont refusé de se transférer vers la partie sud de la Bande de Gaza, après des avertissements de l’armée israélienne au début de l’attaque, qu’ils « pourraient être identifiés comme complices d’une organisation terroriste ». La métrique est passée de la famine à la mort. « Je suis encore en vie », est la mesure par laquelle vivent mes amis de Gaza.

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À Gaza, où la majorité écrasante de la population est confinée à une minuscule bande de terre qu’ils ne sont pas autorisés à quitter, l’occupation a empêché une quelconque forme d’environnement social normal d’émerger. Les jeunes, qui forment plus de la moitié de la population, n’ont aucune conception du monde au-delà de la Bande. Ils ne savent pas ce que cela veut dire de prendre un avion ou un navire ou même un train. Pendant mon dernier voyage à Gaza en 2016, un ami et collègue m’a dit :

Les gens ont peur d’entrer dans le monde, ou ils y entrent de manière défensive avec des armes. Notre ouverture au monde s’est rétrécie, et de plus en plus de personnes ont peur de quitter Gaza parce qu’ils ne savent pas comment s’adapter au monde extérieur, comme un prisonnier libéré de prison après des années de confinement.

À Gaza, la vie quotidienne implique un rétrécissement de l’espace et de la certitude qu’on peut avoir de cet espace comme d’un endroit pour vivre, ainsi qu’un rétrécissement du désir, des attentes et de la vision. « Etant donné les difficultés immenses de la vie quotidienne », ai-je écrit dans The London Review of Books après mon voyage de 2016, « des besoins ordinaires —avoir assez de nourriture, de vêtements, d’électricité —existent pour beaucoup seulement comme une aspiration ». Maintenant l’ordinaire même est largement hors d’atteinte.

En 1946, Chaim Weizmann, le premier président d’Israël, a discuté la viabilité du projet sioniste. « La capacité d’absorption économique d’un pays est ce que sa population en fait », a-t-il dit.

Les conditions naturelles, la fertilité de la région, le climat exerceront leur influence — mais en eux-mêmes ils ne peuvent donner aucune indication du nombre d’habitants que le pays peut finalement soutenir. Les résultats à la fin dépendront du fait qu’un peuple est éduqué et intelligent … que son système social encourage ou non l’expansion la plus large d’un effort économique ; qu’un usage intelligent est fait des ressources naturelles ; et finalement — et à un très haut degré — que le gouvernement se démène pour augmenter la capacité d’absorption du pays ou y est indifférent [7].

Ce sont les facteurs mêmes — une population éduquée, une économie et une société en bonne santé et responsables, un usage productif des ressources naturelles et un contrôle autochtone sur la capacité d’absorption du pays — qu’Israël a déniés en grande partie aux Palestiniens. Depuis le commencement de l’occupation, ce déni a été dit indéfini ou transitoire — une condition imposée aux Palestiniens avec la promesse de quelque chose de mieux à l’horizon. Je n’oublierai jamais ce qu’un ami cher, le médecin Hatem Abu Ghazaleh, maintenant décédé, m’a dit lors de mon premier voyage à Gaza en 1985 : « Rien n’est plus permanent que le temporaire ».

Sara Roy est associée au Centre des Études sur le Moyen-Orient de l’université de Harvard. Son livre le plus récent est Unsilencing Gaza: Reflections on Resistance.

Notes

  • [1] Voir aussi Adam Johnson, “The ‘Hunt for Hamas’ Narrative is Obscuring Israel’s Real Plans for Gaza,” The Nation, 7 décembre 2023; et Yuval Abraham, “‘A mass assassination factory’: Inside Israel’s calculated bombing of Gaza,” +972 Magazine, 30 novembre 2023.
  • [2] Je décris ce processus plus longuement dans mes livres The Gaza Strip: The Political Economy of De-development (Institute for Palestine Studies, 1995; 3e édition 2016) et Unsilencing Gaza: Reflections on Resistance (London: Pluto Books, 2021), desquels quelques passages de cet essai ont été adaptés.
  • [3] Je discute mes premiers jours à Gaza de manière plus détaillée dans l’introduction de mon livre Failing Peace: Gaza and the Palestinian Israeli Conflict (London: Pluto Press, 2007).
  • [4] Amira Hass, « Israel’s Closure Policy: An Ineffective Strategy of Containment and Repression », Journal of Palestine Studies, Vol. 31, No. 3 (printemps 2002). Israël a introduit des changements dans sa politique concernant les restrictions de mouvement au début de l’Intifada de 1988. Les Gazaouis, par exemple, devaient obtenir une carte magnétique afin de se rendre en Israël.
  • [5] Bien que l’Égypte contrôle le passage frontière de Rafah, Israël surveille néanmoins tous les mouvements à travers ce passage. Depuis le 7 octobre, tous les approvisionnements humanitaires pénétrant dans Gaza par Rafah doivent être inspectés par Israël.
  • [6] Ce câble n’a été rendu public que grâce à WikiLeaks.
  • [7] Cité dans George T. Abed, “The Economic Viability of a Palestinian State,” Journal of Palestine Studies, No. 2, Vol. 19 (1989/1990).