Vancouver, Colombie-Britannique – Le jeudi 30 mars, un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique s’est prononcé en faveur du droit des étudiants de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC)….
Vancouver, Colombie-Britannique – Le jeudi 30 mars, un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique s’est prononcé en faveur du droit des étudiants de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) à voter dans un référendum sur le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), qui cible le régime d’Israël. La question du référendum demande aux étudiants s’ils soutiennent leur syndicat étudiant dans l’adoption de la tactique de boycotter et se désinvestir des entreprises complices de l’oppression des Palestiniens. L’organisation Voix juives indépendantes-Canada (IJV) se félicite de cette décision.
Le référendum était prévu initialement en mars 2017, mais peu avant la date prévue pour le vote, un étudiant de l’UBC, opposé au BDS, a pris l’initiative sans précédent de déposer une requête auprès de la Cour, à laquelle il demande d’ordonner à la société Alma Mater de l’UBC (AMS) de ne pas procéder à ce référendum sur le BDS. En réalité, le requérant cherchait à priver les étudiants de l’UBC de leur droit de vote. En soutien à sa requête pour une ordonnance de non-communication, l’étudiant mettait en avant, entre autres, qu’en organisant un référendum sur le BDS, l’AMS violait l’un de ses objectifs qui est de promouvoir la bienveillance et l’unité parmi ses membres.
La Cour n’a pas accepté les arguments du requérant et elle a rejeté sa demande. Même si la Cour a reconnu que le BDS est un sujet controversé, elle n’en a pas moins établi que les tribunaux ne devaient pas intervenir dans le débat politique des étudiants à l’université à moins qu’il n’y ait violation des statuts des étudiants, et qu’en l’espèce, il n’y avait pas une telle violation. La Cour notait que les étudiants de l’UBC ont déjà pris position sur des sujets politiques, remontant jusqu’à 1967 et à un référendum sur la guerre du Vietnam.
« Malgré les ressources énormément disproportionnées des forces pro-Israël sur le campus – qui diffament et même lancent des litiges contre les militants pour les droits humains des Palestiniens -, les débats et discussions ouverts et libres sont sortis victorieux » dit le porte-parole de l’IJV, le rabbin David Mivasair. « Nous encourageons tous les étudiants de l’UBC à participer aux discussions du campus sur cette question. Les universités sont censées constituer des espaces qui encouragent la pensée et l’investigation, en dépit des tentatives des apologistes d’Israël qui visent à faire cesser tout débat sur les droits des Palestiniens », conclut le rabbin Mivasair.
Voix juives indépendantes-Canada