USACBI: Susan Abulhawa doit être libérée immédiatement !

La campagne étatsunienne pour le boycott académique et culturel d’Israël dénonce avec la plus grand énergie l’exclusion de Palestine occupée qui frappe Susan Abulhawa, l’auteure célèbre qui défend les droits….

La campagne étatsunienne pour le boycott académique et culturel d’Israël dénonce avec la plus grand énergie l’exclusion de Palestine occupée qui frappe Susan Abulhawa, l’auteure célèbre qui défend les droits des Palestiniens. Abulhawa, qui est membre du collectif d’organisation de l’USACBI, et l’auteure des Matins de Jénine et de Le Bleu Entre le Ciel et la Mer, est aussi fondatrice de Playgrounds for Palestine (Des Terrains de jeu pour la Palestine). Elle s’est vu refuser l’entrée en Palestine, le jeudi 1er novembre, par l’occupation israélienne à l’aéroport Ben Gourion. Elle refuse l’expulsion et elle est détenue à l’aéroport et menacée d’être expulsée de force.

Nous exigeons la libération immédiate de notre collègue et son entrée en Palestine. Susan allait en Palestine pour participer au Festival Kalimat de littérature palestinienne, partiellement sponsorisé par le British Council. On lui a refusé l’entrée en dépit de l’aide d’un avocat du British Council qui était sur place pour l’aider. La détention et le refus d’entrer infligés à Susan Abulhawa sont racistes et ciblés ; c’est avant tout une tentative de l’exclure de sa patrie, elle qui est palestinienne et qui raconte des histoires arrivées à son peuple, par la littérature et l’expression créative.

La politique israélienne d’exclusion a toujours visé les Palestiniens – depuis le déplacement forcé et le déni du droit au retour des réfugiés palestiniens jusqu’au refus d’entrée et à la séparation de familles imposée à chaque carrefour et frontière imposés par l’occupant sur la terre de Palestine. Elle vise aussi spécifiquement des Palestiniens actifs pour la défense des droits de leur peuple, par une répression encore plus dure, des mauvais traitements et la détention.

Le refus d’entrée en Palestine infligé à Susan Abulhawa alors qu’elle allait participer à un festival littéraire palestinien est une nouvelle attaque contre la culture et la littérature palestiniennes, qui est le reflet du déni des droits culturels et des libertés du peuple palestinien. Il s’inscrit à la suite de l’emprisonnement, pendant des décennies, de nombreux écrivains palestiniens, dont des poètes comme Dareen Tatour, Sameeh al-Qasem et Mahmoud Darwish. Le romancier et leader politique Ghassan Kanafani, a été assassiné par une voiture piégée tandis que Kamal Nasser a été tué par une arme à feu dans son appartement par des agents du Mossad.

Cet héritage de sévère répression dirigée contre la culture et la créativité palestiniennes se prolonge aujourd’hui. Des gens peuvent répondre et agir dans le monde entier pour la défense des droits culturels des Palestiniens en apportant leur soutien à l’appel de travailleurs et institutions culturels palestiniens pour le boycott académique et culturel d’Israël. Tant que des auteurs palestiniens ne peuvent même pas entrer dans leur patrie pour participer à un festival littéraire, l’urgence du boycott est claire. Nous exhortons les artistes et les travailleurs de la culture à rejoindre le boycott d’Israël – et, comme Susan, à agir en soutien à l’expression et à la résistance culturelles palestiniennes.