Une incursion israélienne dans le campus de l’université Al-Quods détruit une exposition scientifique et harcèle étudiants, professeurs et personnel

L’université Al-Quods condamne l’intrusion des forces d’occupation israéliennes dans son principal campus à Abu Dies aujourd’hui samedi 19 novembre 2016. Les forces d’occupation israéliennes, fortes de plusieurs jeeps et de….

L’université Al-Quods condamne l’intrusion des forces d’occupation israéliennes dans son principal campus à Abu Dies aujourd’hui samedi 19 novembre 2016.

Les forces d’occupation israéliennes, fortes de plusieurs jeeps et de dizaines de soldats lourdement armés, ont fait irruption, aujourd’hui 19 novembre 2016, dans le bâtiment présidentiel de l’université Al-Quods sur son principal campus à Abu Dies. Les forces israéliennes ont retenu dans une pièce les agents de sécurité de l’université, les empêchant d’en sortir ou de communiquer avec quiconque.

L’université condamne fermement cette intrusion dans une exposition scientifique étudiante, qui était présentée dans le bâtiment présidentiel, et la confiscation de son contenu.

Le professeur Hasan Dweik, vice-président chargé de la communication, a condamné les agressions israéliennes continuelles sur le campus de l’université. Il a ajouté que ces forces ignorent complètement les lois et les conventions internationales qui considèrent les universités comme des lieux de liberté d’expression et d’intellectualité et les protègent donc, ainsi que leur caractère sacré, contre toute agression.

Le professeur Dweik a souligné que l’exposition scientifique étudiante ne comportait que des livres sur la littérature, la culture et les arts en plus d’autres objets concernant la culture et le patrimoine palestiniens.

Le professeur Dweik a fait appel aux organisations internationales arabes et musulmanes pour qu’elles interviennent afin de mettre fin à l’occupation israélienne et à ses agressions récurrentes et injustifiées sur l’université, ses étudiants et ses biens. Le professeur Dweik a ajouté que la seule raison de ces agressions est la violation du caractère sacré du campus universitaire pour les Palestiniens dans Jérusalem occupée.

L’université affirme qu’elle exercera son droit légitime de poursuivre et de dénoncer les pratiques de l’occupation israélienne qui menacent directement son fonctionnement académique.