Suspension de la convention ENTAV‐INRA® pour des plants de vigne, avec l’entreprise Golan Heights Winery, dans le Golan occupé en Syrie.

Suite au voyage en Israël du PDG de l’INRA en janvier 2014, des protestations syndicales se sont élevées (CGT‐INRA le 26 mars 2014; et SUD recherche le 10 avril 2014) ainsi que de l’AURDIP (le 30 avril 2014). Dix années plus tard, la suspension de la convention n’est toujours pas complète, comme le montrent les échanges entre des élus du CS INRAE et le PDG de l’Institut.

Suite au voyage en Israël du PDG de l’INRA en janvier 2014, des protestations syndicales se sont élevées (CGT‐INRA le 26 mars 2014; et SUD recherche le 10 avril 2014) ainsi que de l’AURDIP (lettre du 30 avril 2014 et compte rendu de la rencontre avec les présidents de l’INRA et du CIRAD du 26 novembre 2014).

Les élus sur liste CGT sont intervenus lors du Conseil Scientifique le 22 mai 2014 ainsi que lors du Conseil Scientifique le 25 septembre 2014. Suite à cette intervention, le PDG avait annoncé au CS qu’il demandait la suspension de la convention de contrats de licence ENTAV‐INRA® pour des plants de vigne, signée en 2008 avec l’entreprise Golan Heights Winery, située dans une colonie israélienne du Golan occupé en Syrie. Le Conseil avait voté à la quasi‐unanimité une motion dans ce sens.

Dix années plus tard, la suspension de la convention n’est toujours pas complète, comme le montrent les échanges entre des élus du CS INRAE et le PDG de l’Institut. Les 10 élus sur liste CGT demandent à leur direction un abandon définitif du partenariat avec la colonie israélienne, et que dans l’immédiat toutes les recettes encore encaissées par l’INRAE soient reversées à « une organisation œuvrant pour la paix, la réconciliation et la réparation des destructions ». 

Cette demande est d’autant plus urgente que l’Etat d’Israël poursuit son offensive génocidaire dans la bande de Gaza.