« Pour la solidarité avec le peuple palestinien ! Pour la liberté de critiquer l’Etat d’Israël ! »

Motion votée lors du 28ème Congrès de la CGT-INRA – octobre 2019

La situation du peuple palestinien ne cesse de se dégrader, avec la poursuite de la colonisation et de l’apartheid israéliens, en Cisjordanie, à Gaza, à Jérusalem-Est et en Israël même, et le non-respect du droit au retour des réfugiés voté par l’ONU lors de la création de cet Etat.

Le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions) a été lancé en 2005 par 172 organisations palestiniennes pour faire respecter les droits de l’Homme et le droit international en Palestine, et pour combattre l’inaction ou la complicité des dirigeants des grandes puissances avec l’Etat d’Israël.

C’est un mouvement citoyen, antiraciste et non-violent, que l’Etat d’Israël essaie de contrer car son rôle devient de plus en plus important.

La CGT-INRA dénonce l’antisémitisme, y compris lorsqu’il cherche à se masquer frauduleusement derrière l’antisionisme.

La CGT-INRA condamne la politique répressive qui se développe en France contre les militant-e-s solidaires du peuple palestinien, et les tentatives de faire passer la critique de l’Etat d’Israël et l’appel au boycott et aux sanctions pour de l’antisémitisme.

Une telle politique, notamment une résolution LREM qui serait mise fin 2019 au vote de l’assemblée nationale, s’oppose à la liberté d’expression sur l’appel au boycott, qui existe encore dans notre pays.

Elle fait écho à la politique de l’Etat d’Israël, en lien avec le gouvernement Etatsunien, pour criminaliser les militants BDS en Israël tout en interdisant aux militants internationaux de se rendre en Palestine occupée (qui n’a pas de frontière internationale), comme ce fut le cas récemment pour deux élues du congrès Etatsunien, dont la députée américano-palestinienne Rashida Tlaib.