Les milices de colons israéliens, appuyées par les soldats, mettent à sac les communautés palestiniennes — frappant les résidents, mettant le feu aux récoltes, cassant les voitures, massacrant les animaux. Jonathan Pollak, qui accompagne des fermiers palestiniens pendant la récolte des olives, raconte ce dont il a été témoin — et la manière dont il l’a presque payé de sa vie
Les arbres du sud portent d’étranges fruits,
Sang sur les feuilles et sang à la racine,
Corps noirs balancés par la brise du sud,
Fruit étrange qui pend des peupliers,
Scène pastorale du Sud vaillant,
Yeux saillants et bouche tordue,
La senteur des magnolias, douce et fraîche,
Et la soudaine odeur de la chair brûlée.
Voici un fruit que les corbeaux peuvent picorer,
Où la pluie peut s’accumuler, que le vent peut aspirer,
Que le soleil peut pourrir, et les arbres laisser choir,
Voici une étrange et amère récolte.
– « Un fruit étrange », par Abel Meeropol
Les deux dernières années ont été une période de violence israélienne sans retenue. Dans la Bande de Gaza, cette violence a enflé dans des proportions monstrueuses, mais en Cisjordanie aussi, les Palestiniens en ont subi leur part.
Chaque endroit a sa propre sorte de violence. Ici, en Cisjordanie, la violence israélienne est menée de concert par toutes les forces présentes — que ce soit celles de l’armée, de la police, de la police des frontières, du service de sécurité du Shin Bet, du service des prisons d’Israël, ou des coordinateurs de la sécurité des colonies, et bien sûr, des civils israéliens. Et souvent, ces civils portent des bâtons, des tuyaux de métal et des pierres, tandis que d’autres sont armés d’armes à feu. Les milices opèrent non pas en dehors de la loi, mais dans son étreinte même.
Par moments, ce sont les civils qui mènent le mouvement, les appareils de la sécurité officiels trainant derrière eux pour leur fournir une couverture. Parfois, c’est l’inverse. Le résultat, cependant, est toujours le même. Dans les derniers mois et plus agressivement encore dans les dernières semaines, depuis le début de la récolte des olives, la violence israélienne en Cisjordanie — orchestrée et organisée — a battu de nouveaux records. Il en a été ainsi de la violence destructrice à Duma, Silwad, Nur Shams, Mu’arrajat, Kafr Malik et Mughayyir a-Deir, avant même le début de la récolte. C’est le sort des communautés rurales palestiniennes abandonnées à elles-mêmes devant les bastions israéliens à la frontière.
Mohammed al-Shalabi a couru pour se sauver, sans savoir qu’il courait à sa mort, quand une horde d’Israéliens dans un pickup gris, dont plusieurs armés, l’ont poursuivi ainsi que dix autres. Son corps a été découvert des heures plus tard — abattu d’une balle dans le dos et marqué par une violence brutale.
Cela a aussi été le cas de Saif a-Din Musallet, qui a été attaqué, a réussi à fuir pendant un moment, et s’est ensuite effondré, avant de finir par succomber. Il est resté, inconscient et mourant pendant des heures, avec un ami incapable de l’extraire, des bandes de soldats et de civils israéliens emplissant les collines, chassant toujours leur proie. Voilà les résultats les plus durs du pogrom de Jabal al-Baten, à l’est de Ramallah, le 11 juillet 2025.
Je ne savais pas encore alors qu’ils étaient morts, mais la peur de la mort, je la connaissais. Quelques heures plus tôt, un essaim d’Israéliens a envahi al-Baten, et un groupe de jeunes Palestiniens des villages voisins de Sinjil et ad’l-Mazra’a ash-Sharqiya ont entrepris de les bloquer. Au début, les Palestiniens ont eu le dessus, et les intrus ont été repoussés un petit peu. Mais après un court moment, des renforts sont arrivés sous la forme d’un pickup gris transportant plusieurs hommes armés.
Le pickup a accéléré vers les Palestiniens et touché l’un d’eux. Peu après, comme j’aidais un des jeunes à porter la personne blessée, nous avons dû commencer à courir pour sauver notre vie, car les jours précédents avaient rendu extrêmement clair ce qui arriverait à quiconque ne réussissait pas à échapper à de telles situations.
Et de fait, nous n’avons pas réussi. Un groupe d’Israéliens masqués, armés de matraques noires de police, nous ont rattrapés. Les matraques ont été levées et abattues pour nous frapper, encore et encore, sur le visage, sur les côtes, dans le dos, et à nouveau sur le visage. Il y a eu aussi des coups de pied et de poing, pêle-mêle, tandis que la poussière montait du sol. De longs moments de violence sauvage, sans répit. Nos visages pourpres et gonflés comme des ballons, nous avons aussi été sans surprise ceux que les soldats ont arrêtés quand ils ont débarqué.
Alors que nous étions assis là, attendant d’être emmenés à un poste de police, le pickup a recueilli plusieurs des Israéliens qui s’ébattaient autour des jeeps de l’armée et de la police et s’est dirigé en direction de Sinjil, vers une ambulance et une voiture civile dont les occupants observaient ce qui se passait d’une colline proche. Rétrospectivement, c’était effectivement le début du lynchage, avec toutes les variables de l’équation de la violence israélienne : les forces armées officielles, les forces privées — chacune à sa place, jouant son rôle.
Comme les heures passaient, un groupe s’est mis à la recherche de Mohammed. Ils ne savaient pas s’il était encore en vie, les troupes de la police des frontières, jouant leur rôle, les ont empêchés d’aller sur la pente de la colline, où son corps gisait sans vie et immobile ; quand aux pogromistes, ils allaient où cela leur plaisait. Même des heures plus tard, quand j’ai été interrogé au poste de police, je ne savais pas ce qui était arrivé, parce que les officiers n’ont pas jugé approprié de me demander des détails sur les événements qui ont conduit au meurtre qui venait juste de se produire. C’est seulement plus tard, quand j’ai été relâché, que j’ai appris leur mort — deux hommes jeunes dont la différence avec moi est la différence entre le bleu d’une carte d’identité israélienne et le vert d’une carte palestinienne.
La saison de la cueillette des olives n’a pas toujours été une suite d’attaques, l’une après l’autre, ni une succession de pogroms d’été. À l’origine, la récolte était bien plus qu’une ancre économique. C’était un incontournable dans la vie culturelle palestinienne : la famille, y compris les femmes et les enfants, se rassemblant dans la nature ; les chansons traditionnelles ; la cuisson des qalayet bandora (un plat d’oignons, de tomates et de piments) sur un feu à ciel ouvert, à l’ombre des arbres. L’attaque sur la récolte d’olive et sa transformation en une affaire marquée par la vigilance et l’imminence d’une catastrophe, vont au-delà du monde concret. Il ne s’agit pas seulement de pousser les Palestiniens hors de leurs terres, la partie concrète du nettoyage ethnique. Cette attaque est conçue pour subvertir l’attachement émotionnel à la terre, en vue d’un effacement culturel, de la disparition de l’identité. Ce n’est pas par hasard que cette description rappelle les clauses du droit international qui concerne l’annihilation.
L’attaque dans laquelle Mohammed et Saif ont été tués a marqué un autre horrible moment — particulièrement horrible — dans une longue série de pogroms. J’ai essayé — et je n’ai pas réussi — à me rappeler à combien de funérailles j’ai assisté au cours des quelques derniers mois, même avant le début de la récolte, la saison de la chasse pour l’appareil de la violence israélienne. Et comme si la violence n’était pas suffisante, ces dernières années, elle a été amplifiée par l’effondrement climatique. Les oliviers produisent une abondante récolte une année, suivie d’un an de maigre récolte. Cette année est une année maigre, aggravée par la rareté de la pluie l’hiver dernier. Les vagues de chaleur le printemps dernier ont porté un autre coup : elles ont asséché les arbres et en conséquence beaucoup des bourgeons du fruit sont tombés.
Des vergers entiers sont presque entièrement stériles — et cela avant même que nous prenions en compte le déracinement en masse des arbres. Pour beaucoup de fermiers, la motivation économique pour la récolte s’est presque évaporée, alors que le danger mortel auquel ils font face pendant la récolte continue à augmenter.
Néanmoins et malgré la persécution des militants palestiniens, sans compter la menace d’incarcération dans les prisons israéliennes, la campagne Zeitoun [Olives] 2025 a commencé. C’est une large coalition, allant de l’extrême-gauche palestinienne aux factions diverses du Fatah, prête à s’organiser autour de la récolte et à soutenir les fermiers. Dans les derniers mois, des militants palestiniens ont cartographié les zones de risque par niveau de danger, besoins et vulnérabilités des cueilleurs. Pourtant, même le plus obstiné des militants a dû reconnaître que les possibilités étaient limitées à la lumière de la sinistre réalité.
La nuit où la récolte a commencé, des dizaines de soldats ont pris d’assaut la maison de Rabia Abu Naim, un militant clé et l’un des coordinateurs de la campagne Zeitoun 2025, et ils l’ont placé en détention administrative — un nom de code pour une incarcération sans procès. Rabia est d’al-Mughayyir, à l’est de Ramallah, une zone sensible pour le pire de la violence, tant des milices que des forces militaires israéliennes. C’est là que Mohammed et Saif ont été tués, et là aussi que les fils de Sinjil, Deir Jarir, Kafr Malik et Silwad sont tombés.
À al-Mughayyir l’armée a récemment déraciné 8500 arbres, et des groupes d’Israéliens qui descendaient des collines pendant la nuit ont complété le travail en saccageant des centaines d’arbres de l’autre côté du village.
Certains peuvent être tentés de penser que la situation n’est pas si mauvaise que tout cela, qu’il y a de la violence des deux côtés, que l’armée ne se contente pas de regarder sans agir, et qu’elle ne prend pas une part active [aux violences], que la police enquête vraiment sur les incidents et qu’il y a des raisons secrètes, justifiées, pour la détention administrative de Rabia. Ces lecteurs sont invités à continuer à se raconter des histoires de bonnes fées et de sorcières et à lire ce qui suit.
S’il y a eu un filet régulier d’attaques dans la période préparant à la récolte, il s’est transformé en pluie torrentielle lors de la première journée, il y a exactement deux semaines.
À Jurish, des Israéliens ont attaqué les cueilleurs avec des gourdins et les ont empêchés d’accéder aux vergers sur leurs terres. Des cueilleurs d’Akraba, dans la même région, au nord-est de Naplouse, ont été attaqués de la même façon. À Duma, le village dans lequel la famille Dawabsheh a été assassinée en 2015, ce sont effectivement les soldats qui ont empêché les cueilleurs d’accéder à leurs terres, affirmant que l’entrée dans ces zones exige une coordination de la sécurité.
À Khirbet Yanun, les olives cueillies par les propriétaires ont été volées, et ils ont été expulsés de leurs terres par un groupe d’Israéliens. Dans le village de Deir Istiya, un autre groupe d’Israéliens a maltraité les Palestiniens qui récoltaient les olives près d’une route, mais la tentative pour les chasser n’a pas été couronnée de succès. Dans le village de Kafr Thulth, des Israéliens ont attaqué les cueilleurs et les bergers, et ont massacré plusieurs chèvres.
Par ailleurs, des Israéliens descendus des collines ont tiré à balles réelles sur des fermiers de Far’ata qui cueillaient des olives sur leurs terres ; des soldats ont soutenu les assaillants et ne sont pas intervenus. De plus, des soldats et des civils ont plus tard pris d’assaut le village lui-même. À Kobar, la ville du dirigeant palestinien incarcéré Marwan Barghouti, des soldats ont effectivement arrêté des cueilleurs qui travaillaient dans leurs propres vergers. C’est une liste extrêmement partielle.
Le sommet des calamités ce jour même a eu lieu dans la ville de Beita, au sud de Naplouse – résidence de près de 20000 personnes, connue pour sa tradition durable de résistance au régime israélien. Ce même vendredi, 10 octobre, environ 150 cueilleurs réunis pour cueillir des olives près d’un nouvel avant-poste de colons qui s’est établi dans la région, et dont les membres ont depuis attaqué les villageois dans une série d’incidents impliquant des tirs, des passages à tabac, des incendies volontaires et le bris des pare-brises et des vitres des voitures.
La large concentration des cueilleurs n’a pas apparemment pas découragé les assaillants — et les a peut-être même encouragés. Une force combinée de soldats et de civils ont mené une attaque à large échelle contre les fermiers et leurs soutiens. Elle a commencé au petit matin, quand une seule famille qui est arrivée dans ses vergers a été attaquée ; trois de ses fils ont été blessés si gravement qu’ils ont dû être transportés à l’hôpital, laissant derrière eux des taches de sang salissant la poussière.
Dans les heures qui ont suivi, les vergers ont vu affluer leurs propriétaires, d’un côté, et les attaquants israéliens, de l’autre. La violence des civils israéliens — qui ont fracassé et brisé à l’aide de gourdins et de pierres, et ont aussi ouvert le feu — a été complétée par les soldats qui ont utilisés des passages à tabac, du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes. Les habitants de Beita se sont cramponnés à leurs terres, mais à un prix élevé : 20 blessés, dont un jeune homme qui a été atteint par une balle réelle.
Parmi les blessés se trouvait aussi un militant solidaire, qui a été attaqué avec des bâtons et des pierres et a été évacué souffrant de fractures du bras et des côtes — et aussi trois journalistes : Jaafar Ashtiya, dont la voiture a été incendiée et qui a été blessé ; Wahaj Bani Moufleh, dont la jambe a été brisée quand un projectif de gaz lacrymogène a été tiré vers lui ; et Sajah al-Alami. La voiture d’Ashtiya n’était pas la seule incendiée dans les vergers. Huit véhicules ont été brûlés ce jour-là, et une ambulance de la ville de Beita a été renversée ; heureusement, quelques jeunes habitants ont pu l’atteindre avant que la horde ne puisse lui mettre le feu.
Le flot des attaques a continué les jours suivants, avec des dizaines d’incidents, l’un après l’autre. À Burqa, près de Ramallah, des cueilleurs d’olives ont été attaqués par des soldats et des civils qui descendaient de la direction de l’avant-poste de Givat Asaf, et qui ont tiré à balles réelles, ont volé de l’équipement et les fruits qui avaient été cueillis et ont empêché les propriétaires d’accéder à leurs terres sans un permis.
À al-Mughayyir, 150 arbres ont été abattus par un gang qui est descendu de la colline sous couvert de la nuit et du siège militaire de cette communauté. À Khirbet Yanun les locaux ont découvert des souches d’arbres [abattus] et à Lubban al-Sharqiya, dans la banlieue de Naplouse, et à Turmus Ayya, près de Ramallah, les olives cueillies ont été volées à leurs propriétaires. À Burqa, également, quelque 300 arbres ont été coupés et 12 dounams (3 acres, 12 000 mètres carrés) de terres agricoles ont été rendus impropres à l’utilisation.
À Burin, des Israéliens descendant de l’avant-poste de Givat Ronen ont attaqué les cueilleurs et les militants qui les accompagnaient — en pleine vue des soldats déployés dans le voisinage. À Duma, des Israéliens ont tiré sur des travailleurs qui construisaient un chemin de terre pour accéder aux vergers en coordination avec l’Administration civile du gouvernement militaire. Dans le village de Naama, des Israéliens armés ont attaqué les fermiers et ont piqué les fruits qu’ils avaient cueillis.
En ce qui les concerne, les Forces de défense d’Israël participent à la guerre menée contre les cueilleurs de multiples façons. Parfois les troupes accompagnent les assaillants, parfois l’armée regarde ailleurs pendant les incidents, et parfois elle attaque. Les soldats trouvent aussi des manières créatives pour dégrader la capacité des fermiers à rester. Par exemple, le 16 octobre, l’armée a déterminé que le village de Burin deviendrait une « zone militaire fermée ». Cela semblerait être une pratique standard : empêcher l’accès aux terres des villages sous le prétexte d’éviter les « frictions ».
Cette fois, cependant, l’armée ne s’est même pas donné la peine de mentir. La zone déclarée fermée ne comprend pas les terres agricoles, mais toute la surface construite de Burin. Et d’un claquement de doigts, 32 militants pro-palestiniens qui étaient venus soutenir les cueilleurs ont été arrêtés et expulsés pour la simple raison qu’ils étaient assis dans le séjour de quelqu’un, à son invitation.
Vendredi dernier, le 17 octobre, des groupes d’Israéliens ont attaqué les cueilleurs à différents endroits et pendant plusieurs heures dans la ville de Silwad, à l’est de Ramallah. Les envahisseurs ont aussi vandalisé une ambulance. À proximité dans la même zone, une famille a été attaquée et leur tracteur et leur voiture ont été volés. Un autre groupe de cueilleurs qui montaient sur une colline à Silwad afin de cueillir des olives sur leurs propres terres, près d’une ferme israélienne d’avant-poste, ont découvert que les anciens arbres avaient été abattus. Un berger israélien qui les a rencontrés a appelé des renforts et encore une fois un pickup gris révélateur est apparu, d’où sont descendus un Israélien armé et quelques jeunes, déclarant que la zone était une zone militaire fermée. Un peu plus tard des militaires sont apparus sur le site et ont expulsé les propriétaires et leurs invités — mais pas les intrus, qui dans l’intervalle essayaient de voler des sacs d’olives et ont attaqué physiquement les gens. J’étais là.
Peu après, une voiture de jeunes Israéliens est soudainement apparue, dans une poursuite effrénée de la voiture où je me trouvais, accélérant le long d’une route étroite et sinueuse au bord d’un ravin. Notre conducteur a accéléré aussi et des images du pogrom de Jabal al-Baten ont défilé dans ma tête. Heureusement, nous avons réussi à atteindre le village en sécurité sans permettre à nos poursuivants de nous rattraper.
Et voilà. Des tas, de fait, des centaines d’incidents, petits et grands, l’un après l’autre. Alors que j’écris ces mots, des hommes masqués armés de gourdins ont matraqué une femme âgée sur la tête à Turmus Ayya ; elle souffre d’une hémorragie intracranienne et a été hospitalisée à Ramallah. Deux militants ont aussi été frappés à coups de poing ; l’un d’eux a eu besoin d’agrafes sur la tête. Cinq voitures ont été incendiées au cours de l’attaque ; d’autres ont été vandalisées et brisées.
Ce n’est que le début de la récolte des olives, nous n’en sommes mêmes pas à la moitié. Les attaques continueront sans aucun doute jusqu’à ce qu’elle se termine et ne ralentiront pas après. Mais ce n’est pas seulement une histoire de violence et de dépossession. C’est aussi une histoire de la ténacité palestinienne, de l’attachement à leurs terres et de leur refus de céder ou d’abandonner. Rabia, le coordinateur de la campagne Zietoun 2025 qui a été placé en détention administrative, avait suivi de nombreux incidents impliquant le déracinement des arbres avant que la saison de la cueillette ne commence, alertant qu’à ce rythme il n’y aurait plus rien à cueillir. « Mais si les oliviers du village disparaissent », a-t-il déclaré, « nous récolterons les chênes. Et s’il ne reste plus de glands sur eux, nous récolterons les feuilles. »
