Depuis un an maintenant, depuis que la guerre a commencé, la communauté internationale a montré une totale impuissance à arrêter l’attaque indiscriminée contre les civils dans le Bande de Gaza. Maintenant, quand il est plus clair que jamais qu’Israël a l’intention de déplacer par la force les résidents du nord de Gaza en commettant quelques-uns des crimes les plus graves selon les lois de la guerre, les nations du monde doivent agir.
L’ampleur des crimes qu’Israël commet actuellement au nord de la Bande de Gaza dans sa campagne pour la vider de tous les résidents qui y restent, quel que soit leur nombre, est impossible à décrire, non seulement parce que concevoir des centaines de milliers de personnes souffrant de la faim, de maladies sans accès à des soins médicaux et d’incessants bombardements et de tirs défie la compréhension, mais aussi parce qu’Israël les a coupés du monde.
Depuis que l’opération actuelle d’Israël dans le nord de la Bande de Gaza a commencé le 5 octobre, la zone, frappée sans relâche par l’armée, a subi un siège quasi-total. À part dans quelques cas les plus exceptionnels, Israël ne permet pas à l’aide humanitaire ou aux équipes d’urgence d’entrer, prenant avantage du fait que l’attention mondiale est détournée pour changer de manière irréversible la réalité sur le terrain.
Selon les rapports des agences humanitaires, environ 50000 personnes ont déjà été chassées de leurs foyers depuis que l’offensive a commencé. Les trois hôpitaux qui opèrent encore au nord de Gaza sont au bord de l’effondrement et eux-mêmes sont vulnérables aux attaques. La même chose vaut pour les bâtiments publics utilisés comme des camps pour les déplacés internes, où beaucoup de personnes qui y ont cherché refuge ont été tuées lors de bombardements israéliens. Les rares témoignages qui ont filtré du nord de Gaza décrivent des corps alignés dans les rues, la faim, l’impossibilité de trouver de l’eau potable et des civils tués quand des bombes ont été lâchées sur leurs maisons sans avertissement, ou alors qu’ils fuyaient dans l’espoir de sauver leurs vies.
Depuis un an maintenant, depuis que la guerre a commencé, la communauté internationale a montré une totale impuissance à arrêter l’attaque indiscriminée contre les civils dans le Bande de Gaza. Maintenant, quand il est plus clair que jamais qu’Israël a l’intention de déplacer par la force les résidents du nord de Gaza en commettant quelques-uns des crimes les plus graves selon les lois de la guerre, les nations du monde doivent agir.
À moins d’une action immédiate et décisive de la communauté internationale, à moins d’utiliser tous les outils disponibles — politiques, juridiques, économiques —, les assassinats de masse dans le nord de la Bande de Gaza continueront et la souffrance de ses civils assiégés augmentera. Tous les organismes et toutes les institutions internationaux doivent agir maintenant pour obliger Israël à arrêter la guerre et pour mettre fin au carnage.