Source : AFPS

[L’Association France Palestine Solidarité->http://www.france-palestine.org/]

Contre le génocide et la colonisation en Palestine, l’AFPS, Attac et BDS France lancent la campagne « Banque complice » et ciblent BNP Paribas

Génocide, colonisation, apartheid : en investissant dans les plus grosses entreprises exportatrices d’armes à destination d’Israël et dans des entreprises impliquées dans les colonies illégales en Palestine, 5 banques françaises se rendent complices de la situation actuelle au Proche-Orient. Parmi elles, BNP Paribas, 1er financeur européen d’Israël.

Face à cela, l’AFPS, Attac et la campagne BDS France, lancent aujourd’hui la campagne « Banque Complice » appelant BNP Paribas à cesser sa complicité dans le financement du génocide et de la colonisation illégale de la Palestine. Des actions d’interpellation seront organisées partout sur le territoire pendant les prochaines semaines.

Le génocide n’est pas un sport olympique, la France ne doit pas s’en rendre complice !

À quelques jours de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, nous disons notre colère face à la présence du président des génocidaires israéliens à Paris, Isaac Herzog, qui s’était fait photographier fièrement en train de dédicacer des obus israéliens destinés à massacrer les habitants de Gaza…. Elle est une véritable provocation et une insulte faite aux plus de 40 000 morts et 84 000 blessés à Gaza et à tout le peuple palestinien. Elle est une honte aussi pour la France et le CIO qui blanchissent ainsi cet État génocidaire.

Disparition de Jean-Claude Lefort, ancien président de l’AFPS

L’AURDIP salue la mémoire de Jean-Claude Lefort, décédé le 19 juin des suites d’une longue maladie. Beaucoup d’entre nous l’avons croisé lors des manifestations pour la Palestine, ou des campagnes pour la libération de Salah Hamouri. Lorsqu’il était député, il a porté les luttes contre le néo-colonialisme à l’extérieur et l’islamophobie à l’intérieur, faisant une fois de plus la démonstration que toutes les luttes se rejoignent.

Accès des entreprises israéliennes d’armement au salon Eurosatory : après le jugement de la Cour d’Appel, l’attitude de l’État revient en première ligne 

La Cour d’Appel a annulé la décision du tribunal judiciaire de Bobigny, en contestant le pouvoir du juge judiciaire d’interpréter un acte de gouvernement à la lumière du droit international applicable pour prescrire les mesures susceptibles de lui donner une pleine effectivité. Cette invocation des actes de gouvernement, qui interdit de fait à la justice de s’intéresser au respect des engagements internationaux de la France en matière de respect des droits humains et des règles pour le commerce des armes, est contestée par les associations requérantes qui se réservent toutes voies de recours.

EUROSATORY : une grande victoire face à l’horreur du génocide en cours à Gaza

Le 31 mai, sur instruction du gouvernement français, la société COGES, organisateur du salon de l’armement EUROSATORY, annulait la réservation des stands des entreprises israéliennes d’armement. Le 14 juin, le tribunal judiciaire de Bobigny condamnait COGES à prendre des mesures effectives pour que les délégations de l’industrie israélienne de l’armement soient interdites d’entrée au salon EUROSATORY. Cette dernière décision de justice faisait suite à l’assignation en référé de la société COGES par trois organisations : l’ASER (Action Sécurité et Ethique Républicaine), l’Association France Palestine Solidarité, et Stop Fuelling War, appuyées en intervention volontaire par l’ONG palestinienne Al-Haq.