L’astrophysicien palestinien Imad Barghouti libéré après plus de six mois en prison israélienne

Le professeur d’astrophysique palestinien Imad Barthouti, 54 ans, a été libéré vendredi 4 novembre après plus de six mois d’emprisonnement par l’occupation israélienne. Barghouti, qui enseigne à l’université Al-Quods à….

Le professeur d’astrophysique palestinien Imad Barthouti, 54 ans, a été libéré vendredi 4 novembre après plus de six mois d’emprisonnement par l’occupation israélienne.

Barghouti, qui enseigne à l’université Al-Quods à Abu Dis après avoir été un employé de la NASA, avait été accusé d’ « incitation » pour avoir posté des messages et des déclarations politiques sur sa page personnelle Facebook. Son inculpation citait le nombre de « j’aime » et « je partage » que ses messages avaient reçus comme « preuve » des charges contre lui. Ces charges avaient été portées contre lui après qu’il ait été initialement mis en détention administrative, sans charges ni procès, lorsqu’il avait été arrêté le 24 avril à un checkpoint de l’occupation israélienne.

L’ordre de détention administrative a été suivi de réclamations indignées de centaines d’universitaires et de savants internationaux qui protestaient contre l’emprisonnement arbitraire de leur collègue, dont le travail est reconnu internationalement. A la suite des protestations des scientifiques, la détention administrative de Barghouti a été réduite à un mois et sa libération prévue pour le 29 mai. Pourtant, au lieu d’être libéré, il a été transféré à un tribunal militaire et accusé d’ « incitation ». Il fait partie des nombreux Palestiniens qui font face à des charges similaires simplement pour avoir posté des messages politiques publics sur Facebook ou d’autres réseaux sociaux. Un cas particulièrement infâme est celui du poète Dareen Tatour qui est menacé d’années de prison pour avoir posté ses poèmes sur You Tube.

Barghouti avait déjà été arrêté précédemment, en décembre 2014 ; il avait été condamné à la détention administrative sans procès après avoir été arrêté alors qu’il se rendait à une conférence universitaire dans les Emirats Arabes Unis. Comme dans l’affaire récente, une protestation d’indignation internationale avait aidé à réduire sa détention administrative et à assurer sa libération.