Une romancière libérée sous caution après des heures d’interrogatoire alors que six autres jeunes Palestiniens sont enlevés par les forces d’occupation

La romancière palestinienne Khalida Ghosheh a été libérée à Jérusalem, samedi 11 mars, contre le paiement d’une caution de 10 000 NIS (2567 €) avec une date de jugement non….

La romancière palestinienne Khalida Ghosheh a été libérée à Jérusalem, samedi 11 mars, contre le paiement d’une caution de 10 000 NIS (2567 €) avec une date de jugement non précisée, après des heures d’interrogatoire par le Shin Bet.

La police d’occupation israélienne a envahi samedi son domicile à Jérusalem, l’informant qu’elle était en état d’arrestation et conduite à un interrogatoire. Lors d’un entretien avec Quds News, elle a déclaré que la raison en était son prochain roman, « Le piège du chacal », dont le thème porte sur les collaborateurs palestiniens avec les forces d’occupation israéliennes. Elle indique que ceux qui l’ont interrogée ont prétendu que son roman représentait une menace pour les collaborateurs qui travaillent avec l’occupation, affirmant que le roman reflétait ses propres expériences et visait à avertir les jeunes gens sur les manières dont l’occupation peut tenter de les contraindre à devenir des collaborateurs.

Alors que Ghosheh est libérée et attend les chefs d’accusation et son procès pour avoir écrit un roman sur l’occupation israélienne, six autres Palestiniens ont été enlevés lors de raids militaires dans les premières heures du dimanche 12 mars. Parmi ces personnes saisies par les forces israéliennes, il y a le journaliste palestinien Musab al-Said de Bir Zeit, et Osama Fuqaha, un étudiant palestinien, membre du conseil d’étudiants de l’université de Bir Zeit.

Également enlevés par l’occupation, Batal al-Ramahi, 24 ans, une jeune femme de Surda près de Ramallah, Ali Mohammed Sa’adat de Huwwara près de Naplouse, et deux jeunes gens, Muhtadi Ayyash et Salah Attia, de Biddu à Jérusalem.