Un salon international du disque renommé soutient le boycott culturel d’Israël

La nouvelle du soutien de l’ILM à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël a été saluée par Brian Eno.

Le Marché du label indépendant (Independent Label Market – ILM), un salon international du disque, a refusé la proposition d’exposer à Tel Aviv, évoquant le boycott culturel d’Israël. Une société de distribution israélienne avait approché l’ILM, qui avait eu lieu à Londres (où il a débuté), New York, Los Angeles, Berlin et Barcelone, lui offrant de l’accueillir à Tel Aviv.

Le co-fondateur de l’ILM, Joe Daniel, a répondu à l’invitation, écrivant : « Je suis sûr qu’il y aurait un potentiel pour cela à Tel Aviv, cependant nous ne pouvons pas faire venir l’ILM à Tel Aviv, parce que nous soutenons les objectifs du boycott culturel conduit par les Palestiniens ».

Depuis son lancement en mai 2011, le Marché du label indépendant « a rassemblé les fondateurs des 180 plus grands labels indépendants de disques au monde, des deux côtés de l’Atlantique, pour vendre leurs nouveaux produits vinyles directement au public lors de cet échange traditionnel de disques – sur un stand ».

La nouvelle du soutien de l’ILM à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël a été saluée par Brian Eno, lequel a déclaré : « Alors que le gouvernement israélien glisse de plus en plus vers la droite fondamentaliste, il est important que le reste du monde exprime sa forte désapprobation ».

Le groupe militant israélien, Boycott ! Soutien de l’intérieur à l’appel palestinien au BDS, a lui aussi réagi, remerciant l’ILM : « vous avez pris une position morale et refusé de faire venir votre salon du disque à Tel Aviv », ajoutant, « nous espérons voir d’autres institutions culturelles et artistes de conscience suivre vos traces ».

Le musicien britannique-palestinien Samir Eskanda a tenu ce propos : « De plus en plus de musiciens et de personnalités de l’industrie décident de se prononcer en faveur du soutien aux droits des Palestiniens par leur appui au boycott culturel d’Israël. Refuser les engagements professionnels en Israël, ou avec des institutions liées à son gouvernement, est la réponse la plus appropriée aux crimes d’un État d’apartheid ».