Source : Orient XXI

[Orient XXI->https://orientxxi.info/]

La stratégie israélienne, le chaos sécuritaire

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.

Israël. Les universités, maillon essentiel de l’entreprise coloniale

Dans son ouvrage Towers of Ivory and Steel : How Israeli Universities Deny Palestinian Freedom, l’anthropologue israélienne Maya Wind, chercheuse à l’université de Colombie-Britannique au Canada, décortique le rôle structurel des universités dans l’entreprise coloniale et l’apartheid israéliens. Un plaidoyer argumenté en faveur du boycott académique. Orient XXI l’a rencontrée à l’occasion de son passage par Paris.

« C’est la stratégie de tout pouvoir colonial : nourrir et tuer »

Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.

Nord de Gaza. L’extermination méthodique des habitants de Jabaliya

Une tragédie humaine est en cours dans le camp de Jabaliya, déclaré zone militaire et complètement assiégé depuis le 12 octobre. Un journaliste, parmi les rares journalistes encore présents sur place, a été tué par l’armée israélienne. Orient XXI a recueilli des témoignages d’habitants vivant au milieu de ce cimetière à ciel ouvert.

« Peut-on aimer un pays qui n’est même pas un pays »

Invitée, le 9 octobre 2024, de l’émission La Grande Librairie sur France 5 où elle présentait son dernier et remarquable ouvrage Résister à la culpabilisation. Sur quelques empêchements d’exister (La Découverte, 2024), Mona Chollet a lu, « droit dans les yeux », ce texte qu’elle a écrit pour la Palestine — un poème d’amour et de révolte qu’elle a autorisé Orient XXI à publier.

Génocide à Gaza. La fabrication du consentement occidental

L’histoire n’a pas commencé le 7 octobre 2023. Dans ce focus, Orient XXI revient sur un an de guerre génocidaire à Gaza. Dans son dernier ouvrage Une étrange défaite, Didier Fassin, professeur au Collège de France, a le mérite de démonter, pièce par pièce, la responsabilité des dirigeants politiques, intellectuels et médias qui façonnent les opinions publiques au point de faire accepter l’inacceptable.

À Marseille, escalade répressive contre les soutiens à la Palestine

Un étudiant est attaqué en justice pour diffamation par l’université d’Aix-Marseille après avoir tracté sur son campus et des manifestants ont été placés en garde-à-vue pendant près de 48 heures pour une infraction d’entrave à la circulation routière. À Marseille, les soutiens à la Palestine s’inquiètent de l’utilisation de poursuites judiciaires comme instrument de répression politique.

France. La liberté d’expression bafouée et réprimée

Les faits de guerre au Proche-Orient, horribles et révoltants, continuent depuis le 7 octobre 2023 à être amplement commentés. Un processus parallèle demeure toutefois hors du champ de la réflexion : le rétrécissement de l’espace laissé en Europe, et en France en particulier, à toute forme d’expression de soutien aux droits des Palestiniens.