Pourquoi notre campagne de boycott contre Israël est logique

Cela fait maintenant dix ans que la Cour internationale de justice a statué que le mur construit par Israël en Cisjordanie occupée contrevient au droit international et qu’il doit être….

Cela fait maintenant dix ans que la Cour internationale de justice a statué que le mur construit par Israël en Cisjordanie occupée contrevient au droit international et qu’il doit être détruit. Israël est en train de marquer cet anniversaire avec des attaques renouvelées contre Gaza, continuant de punir les Palestiniens pour leur résistance à l’occupation illégale de leur terre (Israël s’en prend durement au Hamas avec 300 cibles touchées en une seule nuit, le 11 juillet). Le mur d’apartheid est toujours là, faisant que toute vie normale est rendue impossible pour les Palestiniens, et volant en même temps leur terre. Cela fait 47 ans qu’Israël occupe la Cisjordanie, la bande de Gaza, Jérusalem-Est et le plateau du Golan, étendant son processus (commencé en 1948) de nettoyage ethnique de la population originaire de cette terre pour y installer ses colons.

Tout cela est illégal de par le droit international, un droit bafoué par Israël, aidé par la complicité des gouvernements occidentaux. Les médias également portent une certaine responsabilité, et spécialement la BBC avec sa publication grotesquement partiale qui, comme Owen Jones l’a écrit (9 juillet), présente Israël comme une victime innocente, exemptée de toute norme de comportement. Notre gouvernement ne veut pas qu’Israël ait à rendre des comptes, alors, il nous revient à nous la responsabilité de le faire à sa place, spécialement avec la campagne de la société civile de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

Miriam Margolyes, Mike Marqusee, Alexei Sayle, Ahdaf Soueif, Professeur Haim Bresheeth, Professeur Jonathan Rosenhead, Professeur Moshe Machover, Professeur Nira Yuval-Davies, Seymour Alexander, Rica Bird, Elizabeth Carola, Mike Cushman, Judit Druks, Nancy Elan, Mark Elf , Deborah Fink, Sylvia Finzi, Kenneth Fryde, Claire Glasman, Tony Greenstein, Abe Hayeem, Rosamine Hayeem, Selma James Riva Joffe, Michael Kalmanovitz, Ada Kay, Leah Levane, Les Levidow, Mica Nava, Diane Neslen, Susan Pashkoff, Roland Rance, Leon Rosselson, Maureen Rothstein, Michael Sackin, Ian Saville, Miriam Scharf, Sam Weinstein, Naomi Wimborne-Idrissi, Devra Wiseman, Ben Young (Juifs pour le boycott des produits israéliens – J-BIG)

– Un débat sur la stratégie est essentiel pour une bonne politique. Nous recevons les avertissements de Noam Chomsky comme un stimulant pour le débat et l’enseignement que le mouvement de Boycott, Désinvestissements et Sanctions a permis au niveau mondial. Sans parler des erreurs factuelles dans l’article Nation de Chomsky rapporté par Ian Black (Campagnes de sanctions contre Israël : avertissement à propos du boycott, par Chomsky, le 2 juillet), le moment de son intervention tombe plutôt mal étant donné que le mouvement BDS est aujourd’hui arrivé jusque sur les campus américains, qu’il a occasionné des délibérations au cabinet israélien sur la façon dont il pourrait le contrer, et qu’il a entaché la réputation des entreprises qui travaillent avec les entreprises israéliennes en Palestine occupée.

Chomsky ne prend pas davantage en compte que BDS est entièrement soutenu par la société civile palestinienne et par un nombre croissant d’Israéliens. En cette période difficile pour les politiques progressistes et la solidarité internationale, le mouvement BDS fait œuvre de construction à travers le monde. À sa place, Chomsky ne propose rien.

Hilary Rose, professeure émérite de politique sociale, Bradfort,

Martha Mundy, professeure émérite d’anthropologie, LSE,

Steven Rose, professeur émérite de neuroscience, Université ouverte,

Rami Ramadani, université métropolitaine de Londres