Des arrestations et détentions massives dans l’escalade de l’oppression israélienne contre le peuple palestinien

Le mois passé a été marqué par une violence accrue des forces d’occupation israéliennes contre les Palestiniens dans toute la Palestine occupée, incluant : Jérusalem, la Palestine historique (les territoires….

Le mois passé a été marqué par une violence accrue des forces d’occupation israéliennes contre les Palestiniens dans toute la Palestine occupée, incluant : Jérusalem, la Palestine historique (les territoires occupés en 1948), la Cisjordanie, et la bande de Gaza, atteignant des niveaux critiques durant les deux dernières semaines. Les évènements ont commencé au début du mois sacré du Ramadan, le 13 avril 2021, lorsque les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut les minarets extérieurs de la mosquée Al-Aqsa, coupant les câbles des haut-parleurs pour empêcher l’appel à la prière, et plaçant des barrières métalliques autour de la porte de Damas, agressant les Palestiniens qui se rassemblaient près de la porte. Les colons israéliens se sont livrés à des provocations dans la soirée du 22 avril 2021, parcourant les rues en scandant « mort aux Arabes » et prenant pour cible les civils palestiniens.

Parallèlement à cette répression, il y a le cas de Sheikh Jarrah, là où la Cour suprême israélienne – qui met en application, illégalement, une législation interne discriminatoire dans le territoire occupée – avait l’intention de tenir une audience le 10 mai 2021 sur l’expulsion forcée de huit familles palestiniennes, qui avaient elles-mêmes déjà été expulsées par la force lors de la Nakba en 1948. L’escalade de la violence à Sheikh Jarrah, par les FOI et les colons, beaucoup étant armés, a conduit à faire appel à la solidarité locale et internationale. De tels actes, à leur tour, ont encouragé une répression croissante chez les FOI et les colons israéliens, beaucoup étant armés. Ces actes de violence comprennent des agressions physiques, des raids sur les maisons, la destruction de biens, des tirs de grenades lacrymogènes, de balles d’acier enrobées de caoutchouc, de bombes assourdissantes et d’eau puante, et des arrestations arbitraires, et même des exécutions extrajudiciaires de Palestiniens.

Dans la bande de Gaza, l’occupation israélienne a mené une guerre dévastatrice, ciblant les infrastructures civiles et tuant au moins 230 Palestiniens, dont 65 enfants, et 39 femmes (1), dans des actes équivalents à de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité selon le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Malgré tout, les manifestations de solidarité qui ont surgi dans tout le territoire palestinien, culminant de ce que beaucoup appellent le soulèvement de l’unité palestinienne, continuent de se heurter à la répression et à une extraordinaire violence.

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