Ivar Ekeland | AURDIP | 23 Février 2012 Cette semaine le président de l’Université Paris-8, la directrice de l’École Normale Supérieure et le directeur de l’École des Hautes Etudes en….
Ivar Ekeland | AURDIP | 23 Février 2012
Cette semaine le président de l’Université Paris-8, la directrice de l’École Normale Supérieure et le directeur de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales ont refusé à leurs étudiants l’autorisation de tenir un débat sur la Palestine dans leurs établissements. Notons que le président de Paris-8 a retiré une autorisation qu’il avait déjà donnée à un colloque déjà largement annoncé, et notons également que la directrice de l’ENS avait refusé l’année derniere au plus prestigieux des anciens élèves, Stéphane Hessel, l’autorisation de s’exprimer sur le sujet, toujours à l’invitation des élèves. Lisez la lettre ouverte au président de Paris-8, que vous pouvez signer en adressant un message à censurecolloqueparis8@gmail.com, et la tribune que nous espérons publier. Les universitaires étrangers ont également fait une lettre au président de Paris-8 pour manifester leur émotion.
Les étudiants de Paris-8 maintiennent leur colloque: on peut suivre la situation sur leur blog et s’inscrire par mel à iawparis8@gmail.com. Les étudiants de l’EHESS maintiennent leur colloque également. En France on peut parler de tout partout, sauf de la Palestine et sauf dans les universités. La position de l’AURDIP est celle qui est exprimée éloquemment dans cette lettre par les presidents de trois universités californiennes, qui dans des circonstances similaires, ont refusé de céder aux pressions. Dommage que les présidents francais n’aient ni la même conception de leur haute mission, ni sans doute la même liberté. A quand l’autonomie des universités ?