La coopération militaire et sécuritaire France-Israël

La France a joué par le passé un rôle important dans l’armement d’Israël, allant jusqu’à lui fournir la bombe atomique. Aujourd’hui, cette coopération militaire est à double sens : la France….

La France a joué par le passé un rôle important dans l’armement d’Israël, allant jusqu’à lui fournir la bombe atomique. Aujourd’hui, cette coopération militaire est à double sens : la France a bénéficié, par exemple, du savoir-faire d’Israël pour développer sa filière de drones ; mais aussi des composants « Fabriqué en France » ont été trouvés parmi les débris de missiles israéliens après des attaques meurtrières contre les Palestiniens en 2014, comme déjà en 2009, alors que les autorités françaises ne cessent d’affirmer qu’elles sont « particulièrement vigilantes »… De même, à l’heure de la « lutte antiterroriste », plusieurs responsables politiques appellent la France à « israéliser sa sécurité ».

Problème : cette coopération militaire et sécuritaire entre les deux États est contraire aux engagements de la France à respecter le droit international humanitaire, notamment le traité sur le commerce des armes et la position commune de l’Union européenne sur les exportations d’armements…

Tel est l’objet de l’étude que nous venons de publier à la demande de l’AFPS (Association France Palestine solidarité) : examiner la propre responsabilité de la France afin de conduire le gouvernement français à conditionner la coopération militaire et policière au respect par Israël du droit international humanitaire. Avec comme première exigence, d’obtenir une plus grande transparence dans ce domaine et la mise en place d’un véritable contrôle parlementaire, tant l’opacité et la désinformation sont importantes.

Ouvrage disponible auprès de de l’Observatoire (www.obsarm.org), 100 pages, 9 euros, port compris

Vous pouvez aussi le commander à afps@france-palestine.org, 4,50 € pour les groupes locaux de l’AFPS et 6 € prix public (plus frais de port).