Motion adoptée par le Conseil d’administration de l’Inalco le 7 juin 2024

Le Conseil d’administration de l’Inalco est solidaire de l’ensemble des communautés universitaires affectées par les graves événements en cours au Proche-Orient, et notamment celles de Gaza et de Cisjordanie. A Gaza, la destruction systématique des infrastructures civiles, en particulier des universités et des bibliothèques, ainsi que la mort ou les blessures de membres de la communauté universitaire, sont une conséquence dramatique des opérations militaires de l’armée israélienne. Un retour à la normale pour le système académique palestinien nécessitera une longue reconstruction, dont la perspective demeure aujourd’hui lointaine.

Le Conseil d’administration de l’Inalco est solidaire de l’ensemble des communautés universitaires affectées par les graves événements en cours au Proche-Orient, et notamment celles de Gaza et de  Cisjordanie. A Gaza, la destruction systématique des infrastructures civiles, en particulier des  universités et des bibliothèques, ainsi que la mort ou les blessures de membres de la communauté  universitaire, sont une conséquence dramatique des opérations militaires de l’armée israélienne. Un  retour à la normale pour le système académique palestinien nécessitera une longue reconstruction,  dont la perspective demeure aujourd’hui lointaine. 

Dans ce cadre, nous appelons France Universités à exprimer publiquement la préoccupation des  établissements d’enseignement supérieur et de recherche français quant à cette situation aux  conséquences désastreuses pour la formation et la recherche en Palestine, et pour l’avenir de toute  une jeunesse, privée aujourd’hui du droit fondamental d’accéder à l’éducation.  

Nous nous adressons au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et nous appelons France Universités à relayer notre appel, afin que tout soit mis en œuvre pour permettre à nos  établissements d’accueillir les enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs ainsi que les  étudiants issus des Territoires palestiniens occupés. Nous demandons notamment à ce que les moyens  du programme PAUSE soient augmentés. Pour les lauréats du programme PAUSE, nous appelons les  autorités nationales à faciliter l’obtention rapide de visas et à assurer la possibilité, pour ces  communautés, d’une sortie du territoire qui leur permettra de rejoindre leurs universités d’accueil  avec toute la sérénité possible. 

Le Conseil d’administration soutient l’engagement de la communauté universitaire de l’Inalco à  éclairer les débats sur les conflits en cours selon une approche scientifique, et à accueillir des étudiants  ou universitaires contraints de quitter leurs pays notamment par le biais du programme « PAUSE » ou  du DU « Passerelle ». 

L’établissement, en poursuivant en ce sens et en renforçant ses liens avec les communautés  universitaires palestiniennes, notamment celles de la bande de Gaza, entend apporter sa contribution  à la paix qu’il appelle de ses vœux.