Il nous semble, Monsieur le Président, que « la science n’a pas de frontières, mais que les valeurs que toutes les communautés scientifiques portent et partagent ne peuvent supporter cette guerre », qu’il s’agisse de l’invasion de l’Ukraine ou de l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza. Il nous semble qu’il est grand temps de rendre hommage aux scientifiques israéliens qui se sont élevés, et continuent à s’élever contre cette agression. Il nous semble enfin que la coopération scientifique franco-israélienne devrait être revue à la lumière de la jurisprudence russe, au niveau du CNRS comme à celui des laboratoires.